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Impact des déterminants sensoriels et des informations nutritionnelles sur le comportement alimentaire des consommateurs français à risque de diabète de type 2 - 16/03/19

Doi : 10.1016/j.nupar.2019.01.290 
A. Saint-Eve 1, , E. Boukaïba 2, B. Maurice 1, L.-G. Soler 3, I. Souchon 1, J. Delarue 2
1 UMR GMPA, AgroParisTech, Inra, université Paris-Saclay, 78850 Thiverval-Grignon 
2 UMR GENIAL, AgroParisTech, Inra, université Paris-Saclay, 91300, Massy 
3 ALISS, Inra, 94205 Ivry-Sur-Seine, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Discipline

Expérimental/mécanismes cellulaires et moléculaires.

Introduction et but de l’étude

Le diabète de type 2 (DT2) est responsable d’environ 1,5 million de décès [1] chaque année dans le monde. Le style de vie, et en particulier l’alimentation, est un facteur important impliqué dans cette maladie métabolique chronique. Pour réduire le DT2, il est nécessaire de conduire les consommateurs vers un comportement alimentaire plus sain. Cependant, cela ne peut être réalisé que si les consommateurs, et notamment les populations à risque, sont disposés à se conformer aux recommandations alimentaires. Ainsi, pour rendre les conseils plus efficaces à long terme, nous devons d’abord comprendre le coût hédonique des régimes alimentaires plus sains. Dans ce contexte, nous avons cherché à évaluer les conséquences du passage à une version plus saine mais moins appréciée d’un produit donné, en mettant l’accent sur les consommateurs à risque de développer le DT2. L’objectif principal de ce projet consistait ainsi à mieux comprendre les arbitrages des consommateurs en situation de repas et l’ajustement des quantités qu’ils consomment. L’impact de recommandations nutritionnelles proposées aux consommateurs lors de ces arbitrages a également été évalué dans ce projet.

Matériel et méthodes

Pour cela, cent vingt volontaires français présentant un risque modéré de développer un DT2 (Findrisc de 1 à 33 %) ont été invités à prendre quatre repas de midi sur une période de deux semaines. Pendant les repas de la première semaine, ils ont été servis avec des pâtes soit classiques (farine de blé blanche), soit complètes (farine complète de blé), puis laissés libres de choisir une sauce tomate, après les avoir goûtées. Deux sauces étaient proposées, l’une étant deux fois plus calorique que l’autre. Les participants ont répété ce scénario au cours de la deuxième semaine, mais des informations nutritionnelles sur les pâtes et la sauce leur ont été fournies. Les participants ont exprimé leur appréciation pour chaque plat du repas et leurs assiettes ont été pesées pour mesurer les quantités de sauce et de pâtes qui ont été consommées dans chaque condition.

Résultats et analyse statistique

Comme attendu, les résultats montrent que les pâtes complètes étaient légèrement moins appréciées que leurs homologues. Cependant, le type de pâtes n’a pas affecté le choix de la sauce, ni la quantité servie. Paradoxalement, la présence d’informations nutritionnelles a conduit à une plus grande consommation de sauce et de pâtes. De plus, nous avons observé des différences comportementales significatives en fonction du sexe et du niveau de risque du DT2.

Conclusion

Nous avons ainsi pu quantifier le coût hédonique du passage à une version plus saine et mesurer également l’importance du plaisir et des perceptions sensorielles subjectives sur le comportement des consommateurs.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


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Vol 33 - N° 1

P. 40 - mars 2019 Retour au numéro
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  • Profil de consommation protéique et attitudes vis-à-vis des protéines animales des végétariens, flexitariens et omnivores d’une population représentative française
  • E. De Gavelle, O. Davidenko, H. Fouillet, J. Delarue, N. Darcel, J.-F. Huneau, F. Mariotti
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  • Prévalence des troubles du comportement alimentaire chez un groupe d’obèses tunisiens
  • M. Khiari, R. Mizouri, F. Boukhayatia, S. Zribi, F. Mahjoub, O. Berriche, H. Jamoussi

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