Validation in vitro d’un nouveau calorimètre indirect pour des niveaux de consommation d’O2 et de production de CO2 très faibles - 16/03/19
Étude multicentrique ICALIC sponsorisée par l’ESICM et ESPEN
Résumé |
Discipline |
Clinique.
Introduction et but de l’étude |
Les méthodes d’évaluation objective de la dépense énergétique chez les patients ventilés mécaniquement avec une consommation d’O2 (VO2) et une production de CO2 (VCO2) très faibles sont limitées. Cette étude visait à évaluer in vitro si le nouveau calorimètre indirect (CI) développé pour l’étude ICALIC* (Q-NRG, Cosmed, Italie) est capable de mesurer avec précision des valeurs VO2 et VCO2 inférieures à 150mL/min par rapport à un spectromètre de masse (SM ; Extrel, États-Unis) comme mesure de référence.
Matériel et méthodes |
Des cycles respiratoires à FiO2 de 21, 40 et 60 % ont été simulés dans un poumon artificiel au moyen d’un ventilateur mécanique (Dräger, Allemagne). Des mélanges de gaz à des concentrations de CO2 égales à la FiO2 (21, 40, 60 %, balance N2) ont été injectés dans le circuit du poumon artificiel à l’aide d’un contrôleur de débit massique de précision (Bronkhorst, Allemagne) pour simuler une consommation d’O2 (VO2) et de CO2 de 75 et 100mL/min. Les mesures du Q-NRG ont été comparées aux mesures simultanées du SM, en utilisant la technique de la chambre de mélange.
Résultats et analyse statistique |
Le Tableau 1 présente des moyennes de 8 mesures pour le Q-NRG et le SM de référence (VO2, VCO2). Le Q-NRG a mesuré avec moins de 3,5 % de différence par rapport à la mesure du SM (VO2, VCO2_Diff). À des FIO2 plus élevées (≥70 %), la mesure de VCO2 est restée très précise, tandis que la mesure du VO2 est devenue moins précise.
Conclusion |
Une excellente concordance entre les mesures du Q-NRG et du SM dans ces expériences de simulations in vitro suggère que des mesures de calorimétrie indirecte à de très faibles VO2 et VCO2 sont possibles avec le Q-NRG. D’autres expériences sont nécessaires pour confirmer la validité du Q-NRG pour évaluer une dépense énergétique très faible comme observée chez les patients anorexiques ou pédiatriques.
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Vol 33 - N° 1
P. 51 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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