Effet de l’entraînement en résistance chez les femmes post-ménopausées, obèses et saines sur la sensibilité à l’insuline - 16/03/19
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Résumé |
Discipline |
Clinique.
Introduction et but de l’étude |
L’obésité est devenue un grave problème de santé publique, elle atteint maintenant tous les âges et, en particulier, les personnes âgées. Elle cause plusieurs problèmes métaboliques, l’un d’eux, la résistance à l’insuline. L’objectif de l’étude est de déterminer l’effet de l’entraînement en résistance sur la sensibilité à l’insuline.
Matériel et méthodes |
La population de cette étude se compose de 31 femmes sédentaires, post-ménopausées, obèses et saines (âge : 63,81±3,12 ; IMC : 34,17±3,65). Dix-neuf d’entre elles (Groupe ER) ont réalisé un entraînement de renforcement musculaire en résistance pendant 16 semaines et 12 ont servi de groupe témoin (GroupeC). Un test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) a été réalisé pour mesurer la sensibilité à l’insuline. Ensuite en utilisant les équations de l’oral minimal model, on a pu calculer l’insulino-sensibilité (SI) et classer le groupe ER en 2 sous-groupes : insulino-résistant [ER-IR, SI<6,3min−1/(μU/mL) .10−4] et insulino-sensible (ER-IS, SI>6,3min−1/(μU/ml) .10−4]. Des mesures de la composition corporelle (masse maigre, masse grasse, masse osseuse, masse grasse viscéral), des caractéristiques métaboliques (pression artérielle, glycémie, insulinémie, HOMA-IR, triglycérides, HDL, LDL, ApoB, CRP, cholestérol total) et caractéristiques physiques (force de préhension, force musculaire (1RM) et VO2max) ont été effectuées.
Résultats et analyse statistique |
L’intervention en renforcement musculaire de 16 semaines n’a induit aucun effet sur la composition corporelle, la pression artérielle, la glycémie, l’insulinémie, les triglycérides, HDL, LDL, ApoB, CRP et le cholestérol total. Après cette intervention on a observé chez le groupe ER une baisse de l’indice simplifié de la résistance à l’insuline (HOMA-IR, p<0,05), une augmentation du VO2max (p<0,01) ainsi que la force musculaire 1RM (p<0,01). Lorsqu’on a divisé le groupe en fonction de leur insulino-résistance, on constate l’augmentation du VO2max que chez les ER-IR (p<0,01). Une baisse de la glycémie à jeun et insulinémie à jeun ont été observé chez les ER-IR (p<0,05) et non pas chez les ER-IS.
Conclusion |
Ce protocole d’entraînement en résistance améliore la force musculaire et plusieurs indices de glycorégulation chez des femmes âgées, obèses et insulino-résistantes.
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Vol 33 - N° 1
P. 54-55 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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