Impact et faisabilité de la nutrition entérale chez les patients autogreffés - 16/03/19
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Discipline |
Clinique.
Introduction et but de l’étude |
Malgré les recommandations indiquant qu’il est primordial d’utiliser la nutrition entérale (NE) lorsque le tube digestif est viable, l’utilisation de la nutrition parentérale (NP) reste la méthode la plus utilisée en hématologie. Le but était d’évaluer la faisabilité et l’impact de la nutrition entérale chez des patients admis pour autogreffe de moelle.
Matériel et méthodes |
Étude observationnelle menée dans un CH dont les données ont été recueillies prospectivement. La promotion de la NE a été décidée en équipe, mais la proposition à chaque patient était laissée au libre choix de l’hématologue référent qui demandait l’accord du patient. Les objectifs nutritionnels étaient de 30–35kcal/kg/j. Les données cliniques (poids, appétit par EPA, échelle visuelle analogique de bien-être) et biologiques (albumine, préalbumine, CRP) étaient recueillies entre j-1 et j+1 de la greffe, puis à la sortie d’aplasie. Un questionnaire était donné au personnel du service pour évaluer sa perception de la NE. Les résultats étaient exprimés en médiane [extrêmes] comparées par un test de Mann–Whitney.
Résultats et analyse statistique |
Entre décembre 2017 et mai 2018, 18 patients (9H/9F, âge 60,5 ans [36–70] ont été traités par autogreffe pour myélome (n=11), lymphome (n=6) ou Waldenström (n=1). Une patiente décédée précocement n’a pas été inclue. Le support nutritionnel était assuré par NE (n=5), NP (n=9) ou sans support (n=4). Sur les 13 patients n’ayant pas eu de NE, 7 avaient refusé la NE, et c’était le choix du médecin pour 6. Les caractéristiques initiales des patients étaient identiques quelque soit le support nutritionnel reçu, sauf le poids initial plus élevé dans le groupe sans support (97kg vs 65kg pour NE et 74kg pour NP ; p=0,03). L’évolution après versus avant greffe est indiquée dans le Tableau 1.
Les questionnaires ont été renseignés par 16 professionnels du service (5 médecins, 11 IDE/AS), 62 % exprimaient une image négative de la NE et 69 % s’estimaient mal à l’aise avec cette prise en charge.
Conclusion |
Malgré une difficulté de mise en place de la NE chez les patients autogreffés en lien avec une réserve des patients et des équipes soignantes, l’utilisation de la NE améliore le statut nutritionnel et devrait être privilégiée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 33 - N° 1
P. 75-76 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?