Les suspicions d’allergies au lait de vache non IgE-médiée sont rarement confirmées - 16/03/19
Résumé |
Discipline |
Clinique.
Introduction et but de l’étude |
Trop de nourrissons suspects d’allergies aux protéines du lait de vache (APLV) suivent des régimes prolongés sans PLV non justifiés. Le but de cette étude était de montrer que la majorité des suspicions d’APLV ne sont pas confirmées et qu’elles guérissent rapidement.
Matériel et méthodes |
Soixante-trois nourrissons âgés de 21jours en moyenne et suspects d’APLV non IgE-médiée devant des symptômes disparaissant après exclusion des PLV (hors syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires) ont été inclus. Un test de provocation orale diagnostique était réalisé 4 semaines après l’exclusion des PLV, puis tous les 2 mois pour tester l’acquisition de la tolérance lorsque le diagnostic était confirmé.
Résultats et analyse statistique |
Les symptômes faisant suspecter l’APLV étaient des rectorragies (n=43 ; 68,3 %), des vomissements (n=14 ; 22,2 %) et/ou une diarrhée (n=14 ; 22,2 %). L’APLV était confirmée chez seulement 20 patients (31,7 %). L’âge médian d’acquisition de la tolérance des PLV était de 8,9 mois (min–max : 3,5–13,6 mois).
Conclusion |
Dans les formes non IgE-médiées d’APLV, le diagnostic est confirmé dans moins d’un tiers des cas par le test d’éviction-réintroduction. Une fois l’APLV confirmée, la moitié des nourrissons guérit avant l’âge de 9 mois. Ce travail souligne l’importance de systématiquement confirmer précocement les suspicions d’APLV, mais aussi de tester dès l’âge de 4 mois l’acquisition de la tolérance au lait de vache.
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Vol 33 - N° 1
P. 93 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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