The possibility that the fossils attributed to Australopithecus africanus represent more than a single species is of significance because of the pivotal role that A. africanus has played in discussions about hominin evolution. The A. africanus hypodigm that is currently widely recognized evinces considerable variation in a number of craniodental characters, and this has led to speculation that more than one australopith taxon may be represented among the specimens from Sterkfontein. Although crania, mandibles and teeth have dominated these taxonomic discussions, the Sterkfontein postcranial remains also have been invoked. While several workers have proposed that some of the craniodental remains from Sterkfontein can be partitioned into two groups, there is a notable lack of agreement among them as to their actual sorting. Most of the craniodental observations that have been put forward in support of arguments for taxonomic heterogeneity of the Sterkfontein australopith assemblage have been subjective and anecdotal in nature. So too, the postcranial evidence that has been cited in support of more than one australopith species at Sterkfontein has been largely subjective, and limited to a small number of elements. The results of quantitative statistical analyses of the craniodental and postcranial fossils that have been undertaken to date are not necessarily consistent with the hypothesis of taxonomic heterogeneity.

La possibilité que les fossiles attribués à Australopithecus africanus représentent plus d’une espèce est importante à considérer, en raison du rôle crucial qu’a joué A. africanus dans les discussions sur l’évolution des homininés. L’hypodigme d’A. africanus, qui est largement reconnu à l’heure actuelle, présente des variations considérables au niveau de certains caractères crânio-dentaires, permettant de supposer que plus d’un taxon d’Australopithèque serait représenté parmi les spécimens de Sterkfontein. Si les restes crâniens, mandibulaires et dentaires ont dominé ces discussions taxonomiques, les restes postcrâniens de Sterkfontein ont également été évoqués. Bien qu’un certain nombre de chercheurs aient proposé de séparer une partie des restes crânio-dentaires de Sterkfontein en deux groupes, ils ne s’entendent généralement pas sur leur classement. La plupart des observations crânio-dentaires avancées en faveur d’une hétérogénéité taxonomique de l’assemblage australopithèque de Sterkfontein est de nature subjective et anecdotique. De même, les preuves basées sur le matériel postcrânien qui ont été citées en faveur de plus d’une espèce d’Australopithèque à Sterkfontein sont largement subjectives et limitées à un petit nombre d’éléments. Les résultats des analyses statistiques quantitatives réalisées à ce jour sur les fossiles crânio-dentaires et postcrâniens ne sont pas nécessairement compatibles avec l’hypothèse d’une hétérogénéité taxonomique.