Enquête observationelle sur la prise en charge par Apomorphine en perfusion sous cutanée des patients parkinsoniens fluctuants au sein des Centres Hospitaliers Généraux (CHG) en France en 2018 - 27/03/19
Résumé |
Introduction |
Les parkinsoniens fluctuants bénéficient de la stimulation cérébrale et de la levodopa en gel intestinal, surtout utilisées en centres experts et CHU, et de l’Apomorphine en perfusion sous cutanée, plus largement diffusée, notamment en CHG.
Objectifs |
Cette enquête a évalué les pratiques en matière de prise en charge thérapeutique des patients parkinsoniens fluctuants au sein des CHG, plus particulièrement l’offre de soins en matière de perfusion sous cutanée d’Apomorphine.
Patients et méthodes |
Un questionnaire a été adressé à 106 chefs de service et responsables de structure de Neurologie de CHG, et 38 réponses analysées, provenant de l’ensemble des régions et illustrant un large panel allant de petites structures au centre expert. Il comportait une première partie démographique sur la patientèle et les ressources neurologiques, et une seconde sur l’utilisation de l’Apomorphine.
Résultats |
Une unité “Parkinson” existe dans 16 % des CHG et une consultation dédiée 1 fois sur 4. Plus de la moitié suivent plus de 200 Parkinsoniens et 21 % plus de 200 patients fluctuants, à 90km en moyenne du CHU. Plus de 40 % ne proposent jamais la levodopa en gel intestinal, alors que tous proposent l’Apomorphine. Les ¾ suivent plus de 5 patients sous pompe et 1/5 plus de 20. Plus de 40 % posent eux-mêmes les pompes (53 % plus de 5/an). Le manque de formation demeure la principale limitation à l’utilisation de la technique.
Discussion |
Seuls 3 à 400 patients sont équipés chaque année d’une stimulation cérébrale, et la levodopa en gel intestinal reste peu utilisée. Les patients sont souvent âgés, lourdement handicapés, et leurs déplacements compliqués. L’enquête montre que de nombreux CHG utilisent déjà la pompe d’Apomorphine, mais qu’il existe un important besoin de formation à la technique, pour permettre au plus grand nombre de patients un suivi proche du domicile.
Conclusion |
La pompe d’Apomorphine représente la technique la plus répandue pour traiter les parkinsoniens fluctuants. Son utilisation plus large encore en CHG, au plus proche du patient, représentera une nette amélioration du parcours de soin de ce patient fragile.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Parcours de soins, Apomorphine, Parkinson
Plan
Vol 175 - N° S1
P. S107 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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