HTIC sans céphalée : y penser - 27/03/19
Résumé |
Introduction |
L’HTIC idiopathique implique une pression du LCR élevée, une IRM cérébrale et une étude du LCR normale. Dans ce syndrome, la céphalée est présente dans 95 % des cas. Son absence peut éliminer à tort le diagnostic.
Observation |
Il s’agit d’un homme âgé de 54 ans aux antécédents de diabète, d’HTA et de dyslipidémie. Le patient avait présenté un flou visuel avec baisse de l’acuité visuelle bilatérale d’installation brutale isolée. L’examen ophtalmologique a révélé un œdème papillaire bilatéral mais asymétrique plus sévère du coté gauche. L’examen neurologique était sans anomalies. L’IRM cérébrale et le bilan étiologique étaient sans anomalies. Une PL avec mesure de pression a trouvée une pression à 35cm H2O. Une PL soustractive était faite avec prescription du Diamox, étaient suivis d’une bonne évolution.
Discussion |
Le diagnostic d’HTIC idiopathique est basé sur les critères de Dandy. Il est généralement aisément suspecté devant éclipses visuelles, un œdème papillaire et surtout des céphalées qui sont présentes dans 75 % à 99 %. Cependant, sans absence surtout chez les hommes ne doivent pas écarter ce diagnostic qui est une urgence médicale.
Conclusion |
L’absence de céphalée ne doit pas écarter le diagnostic d’HTIC idiopathiquepuisque La prise en charge thérapeutique a pour but principal la préservation de la fonction visuelle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Œdème papillaire, HTIC idiopathique, Céphalées
Plan
Vol 175 - N° S1
P. S118 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?