Neurobrucellose révélée par des troubles psychiatriques : à propos d’un cas et revue de la littérature - 27/03/19
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Résumé |
Introduction |
La brucellose est causée par une bactérie aérobie Gram négatif appartenant au genre Brucella. Nous décrivons ici le cas d’un malade présentant des troubles psychiatriques évoluant depuis 12 mois, chez lequel une neurobrucellose a été ensuite diagnostiquée.
Observation |
Il s’agit d’un patient de sexe masculin âgé de 48 ans, avec des antécédents de consommation de lait cru, ayant consulté notre département pour des troubles psychiatriques qui évoluent depuis un an. À l’interrogatoire, ses proches ont signalé des états confusionnels transitoires récurrents associés à une agitation psychomotrice et à l’insomnie au cours de l’année précédente. Quelques mois avant son admission, il avait présenté des crises de type absences atypiques. Plus tard, notre patient a souffert de graves maux de tête et de vomissements, ce qui a motivé son admission. Lors de l’examen clinique, nous avons trouvé un patient conscient mais réticent, désorienté, agité sans délire ni hallucination. Il présentait également une hypoacousie et une raideur de la nuque. L’analyse du liquide céphalo-rachidien a montré une hyperalbuminorrachie, une hypoglycorrachie et un nombre élevé d’éléments blancs avec isolement de l’espèce Brucella spp sur les cultures du LCR. La sérologie de Wright était positive à 1/320. L’IRM cérébrale a révélé des hyperintensités de la substance blanche sous-corticale sans rehaussement au gadolinium. Notre patient a été mis sous traitement antibiotique avec une bonne évolution clinique.
Discussion |
La méningo-encéphalite est la présentation la plus commune de la neurobrucellose (50 %). Dans les formes aiguës, le germe a un effet toxique direct sur le système nerveux. Cependant, il peut rester longtemps à l’intérieur des corps cellulaires, proliférer et entraîner des manifestations sub-aiguës ou chroniques. Dans les formes chroniques, ce mécanisme s’associerait à un dysfonctionnement immunitaire.
Conclusion |
Ce cas soulève l’importance de considérer la neurobrucellose chez les patients atteints de troubles psychiatriques provenant de régions endémiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cas clinique, Troubles psychiatriques, Neurobrucellose
Plan
Vol 175 - N° S1
P. S131-S132 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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