Rappels physiologiques de la marche - 27/03/19
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Les troubles de la marche, ainsi que ceux de l’équilibre et de la posture, sont des motifs de consultation fréquents en neurologie. Il peut s’agir d’un symptôme attendu au cours de l’évolution d’une maladie déjà connue ou parfois constituer un signe qui doit alerter le médecin et guider des examens de diagnostic. L’approche de ces troubles repose essentiellement sur une analyse clinique systématique associée à un examen neurologique global. Nous proposerons, dans un but très pratique et de manière interactive, des rappels sur les grandeurs temporelles ou spatiales habituellement considérées pour l’étude phénotypique de la marche. Nous verrons ensuite que la marche échappe très largement au contrôle conscient et la théorie actuelle repose sur l’existence d’un générateur central de patron au niveau médullaire à l’origine d’une activité rythmique cyclique. Ce mouvement morpho-cinétique est régulé, d’une part, par les contrôles supra-segmentaires et, d’autre part, par les boucles de régulation proprioceptives. Au niveau supra-segmentaire, les principaux intervenants se situent au niveau du tronc cérébral et sont responsables d’actions phasiques–qui initient la marche et les changements de phases et ajustent la commande musculaire aux contraintes–et modulatrices–qui modulent l’excitabilité du générateur central. Nous poursuivrons en rappelant, qu’en neurologie, l’analyse sémiologique de la marche permet d’établir un diagnostic qui repose sur le déficit principal du trouble : équilibre, déficit moteur, trouble hyper- ou hypo-kinétique. Certains troubles étiquetés complexes intègrent ainsi plusieurs dysfonctions dont une dimension cognitive. Nous présenterons ensuite les méthodes qui permettent d’enregistrer des exercices de marche compatibles avec des conditions classiques de consultation pour en tirer des indicateurs en vue d’un suivi longitudinal des déficits présentés par les patients. Nous illustrerons ce type de mesure par l’étude d’une cohorte de patients SEP primaire progressive et comment il est possible de suivre l’effet d’une intervention thérapeutique avec des capteurs portés simples à mettre en œuvre. Nous aborderons ensuite, par des cas cliniques interactifs, les principales atteintes de la marche rencontrées au cours d’atteintes neurologiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Physiologie, Sémiologie, Marche
Plan
Vol 175 - N° S1
P. S156-S157 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?