Troubles cognitifs post AVC chez des patients victimes d’un accident vasculaire mineur ou d’un AIT suivi en hôpital de jour de neuro-vasculaire à Besançon : facteurs de risques et conséquences - 27/03/19
Résumé |
Introduction |
Le suivi des patients victimes d’AVC permet de dépister des handicaps invisibles, dont les troubles cognitifs.
Objectifs |
Évaluer la prévalence et les facteurs de risques de développer des troubles cognitifs dans les suites d’un AVC chez des patients suivis en hôpital de jour de neuro-vasculaire.
Patients et méthodes |
Cette étude observationnelle, rétrospective et monocentrique, évalue la prévalence des troubles cognitifs à l’aide de l’échelle Montreal Cognitive Assessment (MoCA) et du bilan neuropsychologique chez les patients victimes d’un AIT ou un AVC mineur suivi en hôpital de jour de neuro-vasculaire entre mars 2017 et mars 2018. Les variables analysées sont l’âge, le sexe, le NIH initial, la localisation et latéralité de la lésion, l’antécédent d’AVC, le niveau d’étude, et la fatigue.
Résultats |
Au total 192 patients ont été inclus ; 28,6 % présentaient une atteinte cognitive globale. Les troubles cognitifs sont majoritairement représentés par les troubles attentionnels (51,0 %), les troubles exécutifs (58,5 %) et les troubles mnésiques (47,9 %). Un total de 35,7 % des patients victimes d’AIT présentaient des troubles cognitifs. AU total, 43,2 % des patients sont contre-indiqués à la conduite automobile, et 68,7 % des patients en âge de travailler ont une activité professionnelle.
Discussion |
On constate que les troubles cognitifs sont très fréquents en post AVC ou AIT. Les patients sont le plus souvent touchés par des troubles intentionnels et exécutifs pouvant entraver la réalisation des actes de la vie quotidienne. Ceux-ci engendrent des conséquences psychosociales importantes, notamment l’absence de reprise d’une activité professionnelle et la contre-indication à la conduite automobile.
Conclusion |
Cette étude démontre l’importance de dépister les troubles cognitifs précocement afin de mettre en place une rééducation cognitive et la mise en place d’aides adaptées.
Informations complémentaires |
Je remercie Mme Elisabeth Medeiros De Bustos, M. Karim Chakroum, M. Benjamin Bouamra, et le Professeur Thierry Moulin pour leur collaboration.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Facteurs de risques, Troubles cognitifs, AVC
Plan
Vol 175 - N° S1
P. S69 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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