Signification clinique des potentiels évoqués visuels, en particulier de l’onde P300, pour le diagnostic différentiel de la maladie de Parkinson et de la maladie d’Alzheimer - 27/03/19
Résumé |
Introduction |
Les potentiels évoqués visuels sont utilisés dans le diagnostic du système visuel, particulièrement en cas de la sclérose en plaques. L’onde P300 est un potentiel évoqué cognitif qui reflète le processus de prise de décision dans le cortex cérébral.
Objectifs |
Évaluer la latence et l’amplitude de l’onde P300 enregistrée chez les patients atteints de la maladie de Parkinson et de la maladie d’Alzheimer à différents stades du traitement et de comparer les résultats obtenus pour les deux groupes de patients.
Patients et Méthodes |
Le matériel de recherche consistait en résultats de tests visuels de potentiels évoqués cognitifs. Vingt personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et 20 personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont été examinées. Chaque patient a subi un test au moins deux fois, espacés d’au moins quelques mois. Les potentiels évoqués ont été générés en réponse à des stimuli visuels présentés avec notre propre protocole composé de deux motifs géométriques.
Résultats |
Les patients atteints de la maladie d’Alzheimer présentaient une augmentation de la latence de l’onde P300. Lors de l’administration de médicaments procognitifs, elle diminue. Les patients atteints de la maladie de Parkinson ont montré une augmentation de la latence du P300, mais dans une moindre mesure. Le traitement pharmacologique antiparkinsonien n’a pas eu d’effet sur les paramètres de l’onde P300.
Discussion Les potentiels évoqués cognitifs sont utilisés pour évaluer l’efficacité des processus cognitifs en mesurant l’activité électrique du cerveau. Selon l’expérience clinique parfois, dans la maladie de Parkinson, il existe des troubles cognitifs et, d’autre part, des symptômes extrapyramidaux dans la démence. On peut utiliser les potentiels évoqués cognitifs, en particulier l’onde P300 pour le diagnostic différentiel.
Conclusion |
La latence de l’onde P300 augmente chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. L’effet du traitement est observé. Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, il existe une légère augmentation de cette latence, indépendamment du traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Maladie de Parkinson, Potentiel cognitif évoqué, Maladie d’Alzheimer
Plan
Vol 175 - N° S1
P. S7 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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