La fatigue dans la sclérose en plaques : Imputabilité des anomalies radiologiques - 27/03/19
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Résumé |
Introduction |
La fatigue est l’un des symptômes les plus gênants de la sclérose en plaques (SEP) vu son retentissement sur les activités de la vie quotidienne chez une population jeune. Plusieurs facteurs interviennent dans sa genèse.
Objectifs |
Étudier l’imputabilité des lésions cérébrales spécifiques dans l’imagerie par résonance magnétique (IRM), dans l’apparition de la fatigue au cours de la SEP.
Patients et méthodes |
Nous avons mené une étude transversale analytique sur une période de 14 ans portant sur les patients suivis pour SEP. Nous avons évalué la sévérité de la fatigue à l’aide du score FSS “Fatigue Severity Scale”. On retient une fatigue significative à partir d’un score FSS≥à 4. Les résultats des IRM pratiquées les derniers 6 mois ont été recueillis. Les paramètres évalués étaient : la charge lésionnelle, la topographie des lésions, le nombre de lésions qui prennent le Gadolinium et le siège de l’atrophie cérébrale.
Résultats |
Soixante patients ont été inclus (âge moyen=37,38 ans ; sexe ratio=0,46). La prévalence de la fatigue était de 65 % avec une prédominance féminine. La moyenne des scores FSS calculée était 4,67. Les patients, dont les IRM dataient de moins de 6 mois, étaient au nombre de 23. Nous n’avons pas objectivé de corrélation entre la fatigue, la charge lésionnelle et l’activité de la maladie. La topographie pariéto-temporale droite ainsi que l’atrophie corticale frontale supérieure étaient corrélées significativement au score FSS.
Discussion |
Nos résultats concordent avec ceux de la littérature en infirmant tout lien de la fatigue avec la charge lésionnelle, l’atrophie cérébrale globale et l’activité de la maladie. La fatigue s’est révélée associée à une topographie frontale et pariétale. Un lien avec l’atrophie du thalamus, du striatum et du corps calleux était aussi évoqué. L’interprétation de nos résultats reste limitée par le faible effectif des IRM étudiées.
Conclusion |
Notre étude met en valeur la concordance entre les anomalies radiologiques et la fatigue dans la SEP. L’utilisation des techniques d’IRM non conventionnelles semble montrer les résultats les plus intéressants.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Imagerie par résonance magnétique, Sclérose en plaques, Atrophie
Plan
Vol 175 - N° S1
P. S81-S82 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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