S'abonner

Efficacité et tolérance du RITUXIMAB prescrit en 1ère ligne dans la prise en charge de la neuromyélite optique en comparaison aux autres immunosuppresseurs de 1ère ligne : une étude de cohorte rétrospective multicentrique française - 27/03/19

Doi : 10.1016/j.neurol.2019.01.232 
Julien Poupart 1, , Giovannelli Jonathan 2, Bertrand Audouin 3, Elisabeth Maillart 4, Jonathan Ciron 5, Romain Marigner 6, Zephir Hélène 1

OFSEP, NOMADMUS

1 Neurologie D, hôpital Roger Salengro, Lille 
2 Santé publique, fhu imminent, hôpital Claude Huriez, Lille 
3 Neurologie, hôpital Timone, Marseille 
4 Département des maladies du système nerveux, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris 
5 Neurologie, hôpital Purpan, Toulouse 
6 Neurologie, hôpital Pierre-Wertheimer - HCL, Bron 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 2
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction

Aucun traitement n’est validé consensuellement dans le traitement de la neuromyélite optique (NMOSD). Des données supplémentaires sont nécessaires pour comparer l’efficacité du RITUXIMAB (RTX) dans le contrôle de l’activité de la maladie.

Objectifs

Comparer l’efficacité à moyen terme du RTX prescrit en 1ère ligne thérapeutique sur le contrôle de l’activité la maladie, définie par la récidive de poussée et la tolérance infectieuse par rapport aux autres IS.

Patients et Méthodes

Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique où étaient inclus les patients NMOSD selon les critères Wingerchuk de 2006 et de 2015, positifs pour les anticorps anti aquaporine 4 (AQP4) ou anti myelin oligodendrogial glycoprotein (MOG), sous IS de 1ère ligne dans les 3 ans après la 1ère poussée et suivi au moins 1 an après le début du traitement. Les patients ayant déjà reçu un autre IS ont été exclus. Le critère de jugement principal était la survenue d’une nouvelle poussée après le début du traitement immunosuppresseur.

Résultats

Sur 136 patients inclus, 62 (45,6 %) furent traités par RTX, 42 (30,9 %) par Mycophenolate mofetil (MMF), 23 (16,9 %) par Azathioprine (AZA). Comparativement au RTX, le risque de faire une nouvelle poussée sous MMF était significativement plus important : hazard-ratio (HR) de 2,43 [1,07–5,52] (p=0,033) et pour l’AZA : HR à 1,91 [0,69–5,31] (p=0,21), après ajustement sur le statut anti AQP4 et anti MOG (p=0,55). On comptait 9 infections sévères sous MMF, 6 sous RTX, 0 sous AZA.

Discussion

À travers une cohorte homogène de patients NMOSD, nos résultats suggèrent la supériorité du RTX en 1ère ligne comparativement au MMF sur le contrôle de l’activité clinique de la maladie, c’est-à-dire sur la récidive de poussée, que le patient soit positif pour les anticorps anti AQP4 ou anti MOG. Aucune différence significative entre le RTX et l’AZA n’a été retrouvée, possiblement par manque de puissance.

Conclusion

L’utilisation du RTX en 1ère ligne dans la prise en charge de la NMOSD apparaît plus efficace que le MMF dans le contrôle de l’activité clinique inflammatoire de la maladie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : 1ère ligne, NMOSD, Rituximab


Plan


© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 175 - N° S1

P. S82-S83 - avril 2019 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • SEP’ACTION : premiers résultats d’un programme d’éducation thérapeutique fatigue proposé aux patients du réseau de santé LORSEP
  • Elodie Morele, Yolande Villemin, Béatrice Lintingre, Sophie Pittion, Guillaume Mathey, Jean-Eric Werner, Evelyne Planque
| Article suivant Article suivant
  • La GFAP sérique est-elle un biomarqueur d’intérêt dans la SEP ?
  • Xavier Ayrignac, Aleksandra Maleska-Maceski, Claire Duflos, Clarisse Carra-Dallière, Mahmoud Charif, Cyndi Catteau, Nelly Ginestet, Pauline Prin, Lucas Corti, Frédéric Pinna, Nicolas Menjot De Champfleur, Emannuelle Le Bars, Christophe Hirtz, Sylvain Lehmann, Pierre Labauge

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.