Efficacité et tolérance du RITUXIMAB prescrit en 1ère ligne dans la prise en charge de la neuromyélite optique en comparaison aux autres immunosuppresseurs de 1ère ligne : une étude de cohorte rétrospective multicentrique française - 27/03/19
OFSEP, NOMADMUS
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Résumé |
Introduction |
Aucun traitement n’est validé consensuellement dans le traitement de la neuromyélite optique (NMOSD). Des données supplémentaires sont nécessaires pour comparer l’efficacité du RITUXIMAB (RTX) dans le contrôle de l’activité de la maladie.
Objectifs |
Comparer l’efficacité à moyen terme du RTX prescrit en 1ère ligne thérapeutique sur le contrôle de l’activité la maladie, définie par la récidive de poussée et la tolérance infectieuse par rapport aux autres IS.
Patients et Méthodes |
Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique où étaient inclus les patients NMOSD selon les critères Wingerchuk de 2006 et de 2015, positifs pour les anticorps anti aquaporine 4 (AQP4) ou anti myelin oligodendrogial glycoprotein (MOG), sous IS de 1ère ligne dans les 3 ans après la 1ère poussée et suivi au moins 1 an après le début du traitement. Les patients ayant déjà reçu un autre IS ont été exclus. Le critère de jugement principal était la survenue d’une nouvelle poussée après le début du traitement immunosuppresseur.
Résultats |
Sur 136 patients inclus, 62 (45,6 %) furent traités par RTX, 42 (30,9 %) par Mycophenolate mofetil (MMF), 23 (16,9 %) par Azathioprine (AZA). Comparativement au RTX, le risque de faire une nouvelle poussée sous MMF était significativement plus important : hazard-ratio (HR) de 2,43 [1,07–5,52] (p=0,033) et pour l’AZA : HR à 1,91 [0,69–5,31] (p=0,21), après ajustement sur le statut anti AQP4 et anti MOG (p=0,55). On comptait 9 infections sévères sous MMF, 6 sous RTX, 0 sous AZA.
Discussion |
À travers une cohorte homogène de patients NMOSD, nos résultats suggèrent la supériorité du RTX en 1ère ligne comparativement au MMF sur le contrôle de l’activité clinique de la maladie, c’est-à-dire sur la récidive de poussée, que le patient soit positif pour les anticorps anti AQP4 ou anti MOG. Aucune différence significative entre le RTX et l’AZA n’a été retrouvée, possiblement par manque de puissance.
Conclusion |
L’utilisation du RTX en 1ère ligne dans la prise en charge de la NMOSD apparaît plus efficace que le MMF dans le contrôle de l’activité clinique inflammatoire de la maladie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : 1ère ligne, NMOSD, Rituximab
Plan
Vol 175 - N° S1
P. S82-S83 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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