Troubles cognitifs dans la sclérose en plaques : rôle de la dépression - 27/03/19
, Naima Oudrer, Mohand Laid OubaicheBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Introduction |
Les troubles cognitifs sont fréquemment retrouvés dans la sclérose en plaques (SEP). Troubles dépressifs/le déclin cognitif est méconnu. La dépression est notée chez 25 à 55 % patients SEP incidence annuelle ≈20 % dès cas.
Objectifs |
Le but de notre travail est :
– d’ évaluer l’incidence de la dépression ;
– d’ établir les relations existant entre l’état dépressif et les troubles cognitifs.
Patients et méthodes |
Trente-cinq patients SEP participaient à l’étude (26 femmes et 09 hommes) suivis au service de neurologie CHU Oran. Le diagnostic de SEP est basé sur les critères de Mac Donald (2005, 2010). Les patients sont sélectionnés de façon aléatoire -critères d’inclusions : âge>18 ans et un suivi cliniques plus d’1 an. Les symptômes dépressifs étaient évalués au moyen de l’échelle de dépression de Beck (BDI-II) L’évaluation du fonctionnement cognitif était réalisée grâce aux tests (MDST, DMS 48).
Résultats |
L’incidence de la dépression chez nos malades atteints de SEP est estimée à 15 %. Sévérités de la dépression selon les formes clinique :
– 5 % sévère ;
– 25 % modérée ;
– 70 % légère.
La dépression au cours des années : inaugurale (1), entre (0 1 an) : 9 malades, entre 1–5 ans :10 malades, supérieure à 5 : 15 malades. Il existe une corrélation positive statistiquement significative entre la dépression (Beck II) et les tests cognitifs r=+0,433 et p=0,015 selon la forme clinique de la SEP : 60 % MSRR, 31 % MSPS, 9 % MSPP.
Discussion |
Une corrélation significative entre la dépression et la sévérité de l’atteinte cognitive (p=0,015) la vitesse du traitement de l’information et les fonctions exécutives (touchées). Les troubles dépressifs sont retrouvés chez 60 % des malades atteints de sclérose en plaques (SEP) 2–3 fois plus fréquents que ceux de la population générale.
Conclusion |
Dépister systématiquement les troubles de l’humeur qui paraît aggraver l’atteinte cognitive. L’attention et la vitesse de traitement de l’information représentent le trouble cognitif le plus altéré.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dépression, Sclérose en plaques, Troubles cognitives
Plan
Vol 175 - N° S1
P. S87-S88 - avril 2019 Retour au numéro
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