La virtualité a induit de nouveaux comportements qu’il convient d’interroger tant au niveau éthique, philosophique que clinique. Ces nouveaux comportements viennent questionner notre rapport à la subjectivité, notamment en posant la question de savoir quelles pourraient être les conséquences sur la subjectivité d’une société en pleine métamorphose ? De plus, si chaque société est pathogène, qu’en serait-il d’éventuelles « nouvelles » figures pathologiques ? De ces conséquences nous nous attraperons sur un mouvement proposé à la figure de la métamorphose, qui est celui d’un désubjectivation et d’une resubjectivation du sujet. Pour ce faire, cet article interroge à partir d’un constat (l’hypermodernité, l’importance de l’image virtuelle et la société de la jouissance), l’émergence de nouveaux symptômes produits par le contemporain : de la figure emblématique des comportements ordaliques aux problématiques liées à la pulsion du regard ou encore en ce qui concerne l’émergence d’une nouvelle forme de narcissisme que l’auteur nomme « narcissisme social ». Au final, tout cela vient interroger ce qui est l’un des enjeux majeurs du contemporain, selon l’auteur : le désir.

Virtuality has led to new behaviors that need to be questioned at the ethical, philosophical and clinical levels. These new behaviors come to question our relation to subjectivity, in particular by asking the question of knowing, that they could be the consequences on the subjectivity of a society in full metamorphosis? Moreover, if each society is pathogenic, what about possible “new” pathological figures? From these consequences we will catch ourselves on a movement about the figure of metamorphosis, which is that of a desubjectivation and resubjectivation of the subject. To do this, this article examines the emergence of new symptoms, produced by the contemporary, from an observation (hypermodernity, the importance of the virtual image and the society of jouissance) of the emblematic figure of ordalical behaviors to problems related to the looking drive or the emergence of a new form of narcissism that the author calls “social narcissism”. In the end, all this comes to question what is one of the major challenges of the contemporary, according to the author: the desire.