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Les avortements spontanés du 1er trimestre de grossesse : l'aspiration utérine est-elle toujours de mise ? - 01/01/02

L.  de Poncheville a * ,  H.  Marret b ,  F.  Perrotin b ,  J.  Lansac b ,  G.  Body b *Auteur correspondant

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Résumé

Les avortements spontanés du premier trimestre représentent une pathologie très fréquente en gynécologie-obstétrique (plus de 10 % des grossesses cliniques). Depuis le milieu du vingtième siècle, où la fréquence des avortements provoqués clandestins était très élevée, leur traitement repose sur l'évacuation rapide du contenu utérin par une aspiration utérine afin de réduire les pertes sanguines, le nombre et le risque des infections (« crainte de la septicémie »). Ce traitement chirurgical, considéré comme le gold standard, est actuellement pratiqué pour presque toutes les grossesses arrêtées de plus de 7-8 semaines d'aménorrhée en France (soit plus de 40 000 en 1999) et souvent sous anesthésie générale. L'arrivée de l'échographie, en particulier endo-vaginale permettant un diagnostic plus précoce et le développement de nouvelles thérapeutiques nécessitent de reconsidérer le traitement de cette pathologie. En effet, la littérature nous rapporte depuis quelques années deux autres façons de gérer l'expulsion des avortements spontanés du premier trimestre. La première est l'expectative prônée en particulier par les Allemands durant tout le premier trimestre de la grossesse. Cependant, elle nécessite du temps (jusqu'à 1 mois pour certains) et une prise en charge psychologique. La seconde, c'est le traitement médical utilisant le misoprostol ou la mifépristone éventuellement associés entre eux au-delà de 7 semaines d'aménorrhée permettant de réduire de 70 à 80 % le nombre d'aspiration utérine. Ces deux méthodes sont très peu pratiquées en France. L'objectif de cet article est donc de réaliser une revue de la littérature sur les modalités d'expulsion des avortements spontanés du 1er trimestre de la grossesse, de remettre en cause l'aspiration utérine comme traitement de référence et de proposer une nouvelle approche.

Mots clés  : Aspiration utérine ; Avortements spontanés ; Fausses couches ; Mifépristone ; Misoprostol.

Abstract

Spontaneous abortions of first trimester pregnancy is a frequent pathology in gynecology (more than 10% of clinical pregnancy). Since the midth of twentieth century, the gold standard of evacuation of spontaneous abortion is manual vacuum aspiration most of the time under general anesthesia. This method is used in France for all miscarriages after 7 weeks' gestation at the sonography (about 40 000 women in 1999) but complications are not rare. The vaginal sonography and new medical management changes the view. We can now use expectative management or medical management with misoprostol and/or mifepristone. We summarise the current literature and propose a randomised multicentric control trial.

Mots clés  : Manual vacuum aspiration ; Spontaneous abortion ; Miscarriage ; Mifepristone ; Misoprostol.

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Vol 30 - N° 10

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