S'abonner

Higher-level relationships of snakes inferred from four nuclear and mitochondrial genes - 23/03/08

Nicolas Vidal a, , S.Blair Hedges b
a Service de systématique moléculaire, Institut de systématique (CNRS FR 1541), Muséum national dhistoire naturelle, 43, rue Cuvier, 75231 Paris cedex 05, France 
b NASA Astrobiology institute and department of biology, 208 Mueller Lab, Pennsylvania State University, University Park, PA 16802, USA 

*Correspondence and reprints

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 9
Iconographies 2
Vidéos 0
Autres 0

Abstract

Higher-level snake relationships are inferred from sequence analyses of one nuclear gene (C-mos) and three mitochondrial genes (12S rRNA, 16S rRNA and cytochrome b). Extant snakes belong to two lineages: the fossorial Scolecophidia, which feed on small prey on a frequent basis, and the ecologically diverse Alethinophidia (‘typical' snakes), which feed on large prey on an infrequent basis. The vast majority of Alethinophidia, if not all of them, belong to two clades, corresponding to two distinct prey neutralization modes: unimodal constriction for the Henophidia (locomotor and feeding systems coupled) and injection of toxic saliva, in addition (or not) to diverse alternate modes of constriction, for the Caenophidia (locomotor and feeding systems uncoupled). Within Alethinophidia, non-macrostomatan (small gape) Aniliidae (genus Anilius) and macrostomatan (large gape) Tropidophiidae (genera Trachyboa and Tropidophis), both from the Neotropics, are closest relatives. Although our data are insufficient to robustly infer the ancestral mode of life of snakes, we find evidence of plasticity in the basic ecological and trophic modes of snakes. Consequently, the macrostomatan condition should not be treated a priori as a derived character state devoid of homoplasy.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Les relations phylogénétiques entre les familles actuelles de serpents sont inférées par analyses de séquences d'un gène nucléaire (C-mos) et de trois gènes mitochondriaux (12S rRNA, 16S rRNA, cytochrome b). Les serpents actuels appartiennent à deux lignées : les Scolecophidia, fouisseurs, qui se nourrissent de petites proies avec une fréquence rapprochée des repas, et les Alethinophidia (serpents « typiques »), écologiquement variés, qui se nourrissent de grosses proies avec une fréquence espacée des repas. La vaste majorité, sinon la totalité, des Alethinophidia se répartit en deux clades, correspondant à deux modes distincts de neutralisation des proies : constriction unimodale chez les Henophidia (structures de nutrition et de locomotion couplées) et injection de salive toxique, associée ou non à divers modes de constriction alternatifs, chez les Caenophidia (structures de nutrition et de locomotion découplées). Au sein des Alethinophidia, les Aniliidae (genre Anilius), non macrostomates, et les Tropidophiidae (genres Trachyboa et Tropidophis), macrostomates, forment un groupe monophylétique néotropical. Bien que nos données ne nous permettent pas d'inférer de façon robuste le mode de vie ancestral des serpents, les principaux modes écologiques et trophiques des serpents ne sont pas dénués de plasticité évolutive. Ainsi, la condition macrostomate ne devrait pas être considérée a priori comme dérivée et dépourvue d'homoplasie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Serpentes, snakes, phylogeny, macrostomatan, C-mos, 12S rRNA, 16S rRNA, cytochrome b

Mots-clé : serpentes, serpents, phylogénie, macrostomates, C-mos, 12S rRNA, 16S rRNA, cytochrome b


Plan


© 2002  Académie des Sciences / Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 325 - N° 9

P. 977-985 - septembre 2002 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Atherina punctata and Atherina lagunae (Pisces, Atherinidae), new species in the Mediterranean Sea. 1. Biometric investigations of three Atherinid species
  • Monia Trabelsi, Éric Faure, Jean-Pierre Quignard, Mohamed Boussaïd, Bruno Focant, Fadhila Mâamouri
| Article suivant Article suivant
  • Higher-level relationships of caenophidian snakes inferred from four nuclear and mitochondrial genes
  • Nicolas Vidal, S.Blair Hedges

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.