Épidémiologie des infections en transplantation rénale - 11/04/19

Infectious complications after kidney transplantation

Doi : 10.1016/j.nephro.2019.03.010 
Anne Scemla a, , b , Victoria Manda a, b
a Service de néphrologie et transplantation adulte, hôpital Necker Enfants Malades, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris, France 
b Université Paris Descartes Sorbonne Paris Cité, 12, rue de l’École-de-Médecine, 75006 Paris, France 

Auteur correspondant.

Resumé

Alors que les immunosuppresseurs ont considérablement réduit les risques de rejet après une greffe, ils sont responsables d’infections, qui sont actuellement une des premières causes de morbi-mortalité après une transplantation rénale. Celles-ci sont particulièrement fréquentes l’année qui suit la transplantation, et chez les patients les plus âgés. Bien que les infections communautaires, pyélonéphrites et pneumopathies, restent les premières causes infectieuses, les infections opportunistes ont davantage évolué ces dernières années. Les préventions du cytomégalovirus et de la pneumocystose ont permis de réduire leur risque de survenue. Les dernières décennies ont été marquées par la découverte des néphrites à BK virus, puis d’infections chroniques, telles que la diarrhée à Norovirus et l’hépatite E, ainsi que par l’émergence de certaines infections fongiques invasives, et la recrudescence des infections à mycobactéries. La prise en charge thérapeutique des infections s’est améliorée avec leurs connaissances, et leur prévention repose sur certains traitements mais également sur l’amélioration des pratiques vaccinales, notamment pour la grippe, le pneumocoque et le zona. Enfin, l’accès à la transplantation est désormais possible pour les patients infectés par le virus de l’immunodéficience humain, avec de bons résultats. La pathologie infectieuse est ainsi en perpétuelle évolution chez les patients transplantés, avec une augmentation des comorbidités des patients, une évolution des traitements immunosuppresseurs, et des techniques diagnostiques et thérapeutiques changeantes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Infectious complications are one of the leading causes of hospitalization and mortality in kidney transplant recipients. They are more frequent during the year following transplantation, and in the elderly. Community infections, such as pyelonephritis and pneumonia, are from far the most common infections. However, the field of opportunistic infections has been particularly moving as routine prophylaxis for cytomegalovirus and pneumocystosis have altered their patterns. Emergence of new infections, as BK nephritis, followed by chronic infections by Norovirus and E hepatitis, and increasing incidence of invasive fungal infections and mycobacterial infections have raised concerns. An increasing number of infections may be prevented by prophylaxis, but also by vaccines who should be encouraged, especially for influenza, pneumococcal diseases and zoster. Access to transplantation is now possible for human immunodeficiency virus infected patients, with good results. The field of infectious diseases is thus changing in kidney transplant recipients, due to high-risk recipients, new immunosuppressive drugs, and development of new diagnostic, therapeutic and preventive methods.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Transplantation rénale, Infection, Infection opportuniste, Immunosuppression, Virus, Infection fongique invasive

Keywords : Transplantation, Infection, Opportunistic infection, Immunosuppession, Virus, Invasive fungal infection


Plan


© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 15 - N° S1

P. S37-S42 - avril 2019 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Tuberculosis in the 21st century: A narrative review
  • Ananda Chapagain, Muhammad Magdi Yaqoob
| Article suivant Article suivant
  • Immunofluorescence multiparamétrique in situ : vers l’amélioration du phénotype de l’infiltrat cellulaire au cours du rejet d’allogreffe rénale
  • Marion Rabant, Julien Calvani, Megumi Terada, Corinne Lesaffre, Jean-Paul Duong Van Huyen, Patrick Bruneval

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.