Le profil de tolérance des inhibiteurs du co-transporteur sodium/glucose de type 2 (SGLT2) est aujourd’hui mieux connu. Leurs effets indésirables les plus fréquents découlent de leur mode d’action induisant glycosurie et diurèse osmotique : 1) risque majoré d’infection génitale (vulvo-vaginite et balanite) et d’infection urinaire, principalement dans les 6 premiers mois de traitement, le plus souvent bénignes et sans récidive systématique; 2) symptômes liés à la déplétion volémique initiale, en particulier chez les sujets âgés ou insuffisants rénaux, favorisés par les diurétiques de l’anse. Cette nouvelle classe thérapeutique est également associée à la survenue d’événements rares, mais aux conséquences plus sévères : risque accru d’acidocétose pour l’ensemble des molécules, incidence majorée des fractures osseuses et des amputations distales sous canagliflozine. Enfin, les résultats récents des grands essais d’intervention permettent d’affirmer leur sécurité d’emploi sur le plan cardiovasculaire et n’ont pas montré d’influence significative sur l’incidence des cancers.

The safety profile of sodium-glucose cotransporter-2 (SGLT2) inhibitors is now well described. The most frequent adverse events result from their mode of action leading to glycosuria and osmotic diuresis: 1) increased risk of genital infections (vulvovaginitis and balanitis) and urinary tract infections, mainly during the first 6 months of treatment, usually of mild severity and without systematic recurrence; 2) symptoms related to initial volume depletion, mainly in the elderly or in case of moderate renal failure and/ or loop diuretic treatment. This new therapeutic class is also associated with infrequent but more severe events: increased risk of ketoacidosis observed with all molecules, increased incidence of bone fractures and distal amputations reported in studies with canagliflozin. Finally, recent data from large interventional trials demonstrated the cardiovascular safety of SGLT2 inhibitors and did not find any significant influence on cancer incidence.