La présence et l’écoute du bénévole en soins palliatifs ont des impacts positifs documentés sur les patients en fin de vie, les familles endeuillées et les équipes traitantes, et ce, depuis les tous débuts de la médecine palliative. Le bénévole incarne notamment l’esprit communautaire si important pour les proches au moment où la vie d’un être cher décline. L’apport du bénévolat est alors incontournable dans une offre de soins palliatifs de qualité. Cependant, comment peut-on soutenir un engagement et une implication prolongée des bénévoles dans les services de soins palliatifs ? À l’issue de discussions avec des bénévoles, nous avons identifié et décrit trois facteurs pouvant soutenir l’intégration des bénévoles en soins palliatifs : (1) « intensifier » les relations avec les professionnels cliniciens, notamment en les impliquant davantage dans la formation initiale et continue offerte aux bénévoles et adapter la coordination des services bénévoles ; (2) donner accès à des informations pertinentes sur les patients et les proches accompagnés afin de soutenir les bénévoles dans leur mandat et (3) offrir un espace sécuritaire de parole et d’échange entre les bénévoles, sous la supervision d’un clinicien professionnel. Ainsi, peu importe la configuration particulière du milieu de soins palliatifs, nous suggérons que diverses initiatives soient développées pour rapprocher les bénévoles de l’équipe professionnelle, de façon à soutenir les échanges, le partage et la collaboration. Tout cela est dans l’intérêt de nos communautés et des personnes bénéficiant de la présence d’un accompagnateur bénévole.

Volunteer's presence and attentiveness in palliative care has positive implications reported on patients at the end-of-life, bereaved families and treating teams, since the very beginning of palliative medicine. This unpaid helper embodies particularly the community spirit so important for relatives when the loss of a loved one is anticipated. The volunteer's contribution is thus indispensable within a high-quality palliative care offer. However, how can we support engagement and prolonged implication of volunteers in palliative care services? After discussions with volunteers, we identified and described three factors likely to support the integration of volunteers in palliative care: (1) “intensifying” relationships with professional clinicians, notably by involving them more in the initial and continuous volunteer training and by adapting volunteer services coordination; (2) allowing access to relevant information regarding patients and relatives in order to support volunteers in their mandate and, (3) offering a safe space for volunteers to discuss and share, under the supervision of a professional clinician. Thereby, regardless of the particular configuration of any palliative care environment, we suggest developing several initiatives so that unpaid workers and professional teams get closer in order to support exchanges, sharing, and collaboration. All this is in the best interest of our communities and individuals benefiting from the presence of a volunteer.