Enquête interrégionale sur la pratique d’un dépistage du VIH, VHB, et VHC en cancérologie - 09/05/19
Résumé |
Introduction |
Le dépistage du VIH est recommandé lors du bilan initial de tout cancers, celui du VHB lors du recours à certaines immunothérapies en raison du risque de réactivation. La prévalence de troubles dysimmunitaires justifie le dépistage du VHC avant le recours à une immunothérapie. Cette enquête a pour objectif d’évaluer les pratiques de dépistage des virus VIH, VHB et VHC chez les patients atteints de cancer.
Matériels et méthodes |
Étude transversale évaluant la réalisation d’un dépistage au bilan initial de cancer et en cas de recours à une immunothérapie via un questionnaire par voie électronique aux participants de réunions de concertation pluridisciplinaire entre le 25/10/2018 et 31/12/2018.
Résultats |
Les réponses de 290 participants (dont 101 chirurgiens, 61 spécialistes d’organes, 50 oncologues, 30 radiothérapeutes, 21 hématologues, 13 médecins généralistes) ont été analysées. Sur les 16 régions ciblées, 8 sont représentées par 160 participants (55 %) en région PACA/pour Paca, Corse et Monaco, 42 en Occitanie (14 %), 35 dans les Hauts de France (12 %), 31 en Île de France (11 %), 18 en Bretagne (6 %), 2 en Bourgogne-Franche Comté, 1 en Guyane, et 1 en Normandie. Au bilan initial d’un cancer, 59 répondants déclarent réaliser un dépistage systématique pour le VIH (20 %), 66 pour le VHB (23 %) et 63 pour le VHC (22 %). Ils sont 113 à le réaliser selon les cas pour le VIH, 103 pour le VHB et 102 pour le VHC et 117 déclarent ne jamais prescrire de dépistage du VIH (40 %), 121 du VHB (42 %) et 125 du VHC (43 %). Lors de la prescription d’une immunothérapie, 122 répondants déclarent ne pas être concernés et 89 prescrire de façon systématique un dépistage du VIH (31 %), 97 du VHB (33 %) et 94 du VHC (32 %). Ils sont 38 à le réaliser selon les cas pour le VIH, 36 pour le VHB et 34 pour le VHC et 40 déclarent ne jamais prescrire de dépistage du VIH (14 %), 34 du VHB (12 %) et 39 du VHC (13 %).
Conclusion |
Cette enquête souligne l’insuffisance du dépistage du VIH, du VHB et du VHC lors du bilan initial d’un cancer et/ou le recours à une immunothérapie et la nécessité de renforcer l’information en direction des professionnels de santé.
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Vol 49 - N° 4S
P. S115 - juin 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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