Simulation de la part de marché potentielle ambulatoire du rituximab et trastuzumab en 2012–2013 et 2017 - 12/05/19
Résumé |
Introduction |
Le trastuzumab (Herceptin®) et rituximab (Mabthera®) sont administrés à l’hôpital par voie intraveineuse (IV) ou sous-cutanée (SC). Cette dernière est disponible depuis 2014 (trastuzumab) et 2015 (rituximab). Nous supposons qu’elle permettra une dispensation en ambulatoire pour les patients atteints de cancer. L’objectif est d’estimer la part d’activité hospitalière potentiellement transférable en ambulatoire (consultation externe, médecine de ville) grâce à l’utilisation de la forme SC.
Méthode |
L’étude porte sur les données du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI), de l’algorithme cancer et de consommation des médicaments inscrits sur la liste en sus des années 2012, 2013 (forme IV) et 2017 (formes IV et SC). Les hospitalisations pour cancer avec dispensation de trastuzumab et rituximab IV de 2012–2013 et IV et SC en 2017, ont été classées selon leur probabilité élevée (groupe 1), moyenne (groupe 2), faible (groupe 3) ou nulle (groupe 4) de conversion vers une activité externe ou de ville. Les hospitalisations à probabilité élevée de conversion ont été décrites.
Résultats |
En 2012–2013, plus de 62 % (rituximab IV) et 90 % (trastuzumab IV) des séances et séjours cancer ont une probabilité élevée de conversion (Fig. 1). Dans ce cas, 74 % (rituximab) et 95 % (trastuzumab) des hospitalisations sont utilisées pour des indications conformes aux autorisations de mise sur le marché des formes SC. En 2017, 29 % (rituximab) et 51 % (trastuzumab) des dispensations utilisent la forme SC et près de 93 % (rituximab SC) et 86 % (trastuzumab SC) ont une probabilité élevée de conversion (Fig. 2). Nous estimons que la majorité de l’activité hospitalière pourrait être convertie. Tous les types d’établissements et toutes les régions sont concernés par cette conversion.
Conclusion |
La part transférable en ambulatoire semble être importante. Toutefois, d’autres éléments tels que l’adhérence du patient au traitement et des facteurs organisationnels entre ville et hôpital, sont à prendre en considération car potentiellement limitants (Fig. 1, Fig. 2).
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Vol 67 - N° S4
P. S188 - juin 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.