L’Accord national interprofessionnel de 2013 sur la qualité de vie au travail affiche une volonté d’instituer des espaces de discussion permettant aux salariés de s’exprimer sur la qualité de leur travail. Cela interroge les modalités de la discussion pour ceux qui l’initient comme pour ceux qui y participent, la confiance semblant être incontournable pour permettre de se dévoiler et débattre. Les auteures proposent de franchir un pas supplémentaire à partir de l’analyse d’une controverse professionnelle en identifiant la nécessité de partager des présupposés communs entre pairs pour développer les débats.

The National Interprofessional Agreement of 2013 on the quality of life at work shows a willingness to institute discussion spaces allowing employees to express themselves on the quality of their work. This questions the modalities of the discussion for those who initiate it as well as for those who participate in it, trust seeming to be indispensable in order to allow for transparency and debate. The authors propose to take a further step from the analysis of a professional controversy by identifying the need to share common assumptions among peers to develop debates.