Wishing you won’t be here: Medical assistance in dying for psychiatric patients - 18/05/19
Souhaitant que vous ne soyez pas là : assistance médicale à mourir pour patients en psychiatrie
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The Canadian Supreme Court's decision in Carter v. Canada conceivably allows depressed psychiatric patients without a terminal physical illness to claim that they meet the criteria for physician-assisted death. Bill C-14, aka the Medical Assistance in Dying Act (MAiD), conceivably does not: patients suffering from mental illness are supposedly not facing an impending death from their disorder that is reasonably foreseeable. Specific concerns have been raised about major depression as hopelessness and suicidal thinking are symptoms. If psychiatric patients are candidates for MAiD, then concerns about incurability, appreciation, and voluntariness could be met by a “conservative” oversight regime that requires extra safeguards and sufficient evidence to offset them. It should require: 1) substantive clinical evidence that treatments have failed, and 2) substantive narrative evidence of how patients evaluate the risk of premature death. As per 1), it is argued that treatment refusal will not by itself determine incurability. An approach for 2) is proposed that uses methods derived from narrative psychotherapy. This narrative approach uses therapeutic techniques to inform assessments of suicidal risk, but in collaborative ways that can sustain hope. Aside from adding first-person evidence to the clinical file, it might better enable patients to articulate the extent to which they appreciate the risk of premature death. It might also enable patients to re-evaluate their wish for MAiD. More to the point, it affords patients who profess a wish to die an opportunity to express themselves and be listened to that many of them claim they want to have.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La décision de la Cour suprême du Canada dans l’affaire Carter vs Canada permet vraisemblablement aux patients psychiatriques déprimés, sans maladie physique terminale d’affirmer qu’ils satisfont aux critères de l’aide médicale à mourir. Le projet de loi C-14, alias la Loi sur l’aide médicale à mourir (DAMI), ne l’inclut pas : les patients souffrant de maladie mentale ne sont pas censés faire face à un décès imminent raisonnablement prévisible. Des préoccupations spécifiques ont été soulevées à propos de la dépression majeure, dont le désespoir et la pensée suicidaire sont des symptômes. Si les patients psychiatriques sont candidats à MAiD, les inquiétudes concernant l’incurabilité, l’appréciation et le caractère volontaire pourraient être satisfaites par un régime de surveillance « conservateur » qui nécessite des garanties supplémentaires et des preuves suffisantes pour les compenser. Cela devrait exiger : 1) des preuves cliniques substantielles comme quoi les traitements ont échoué et 2) des preuves narratives substantielles sur la façon dont les patients évaluent le risque de décès prématuré. Selon 1), le refus de traitement ne déterminera pas en soi l’incurabilité. Une approche pour 2) est proposée qui utilise des méthodes dérivées de la psychothérapie narrative. Cette approche narrative utilise des techniques thérapeutiques pour informer les évaluations du risque suicidaire, mais de manière collaborative, ce qui peut soutenir l’espoir. En plus d’ajouter des preuves à la première personne au dossier clinique, les patients pourraient mieux articuler leur appréciation du risque de décès prématuré. Cela pourrait également permettre aux patients de réévaluer leur souhait de MAiD. Plus précisément, il offre aux patients qui souhaitent mourir la possibilité de s’exprimer et d’être écoutés, ce que beaucoup d’entre eux affirment vouloir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Externaliser la conversation, Incurabilité, Psychothérapie narrative, Refuser le traitement, Résistance au traitement
Keywords : Externalizing conversation, Incurability, Narrative psychotherapy, Refusing treatment, Treatment resistance
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Vol 8
P. 1-10 - janvier 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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