Hétéronomie et accompagnement. Présence de l’autre comme effet d’une hétéronomie. Celle d’un autre monde que le leur (exclusion ou externalisation) - 18/05/19
Heteronomy and assistance. Presence of the other as an effect of heteronomy. That of a world other than their own (exclusion or outsourcing)
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Résumé |
Cette recherche n’est pas un récit sur l’hétéronomie, mais un essai de classification des représentations et des signes tels qu’ils apparaissent dans l’activité de Frida, une SDF et de son miroir une cliente d’un palace parisien. J’ai eu à considérer ici un premier type d’image des comportements psychologiques et psychiques, l’image en animée, animation de la pensée, avec des variétés importantes voire essentielles comme les perceptions se rapportant aux émotions, aux affections (image traumatisme, image agissement) et les signes (non linguistiques ou oraux) qui les déterminent et vont pouvoir expliquer les situations. Tantôt la lumière entre en lutte avec les ténèbres, parfois rien ne se passe dans un développement mineur en son rapport avec les sociétés face à son banc ; banc qui est sa propriété momentanée sur (dans) lequel(le) se crée son isolement mental, neuronal (médical). Les qualités et les puissances intrinsèques de la personne tantôt s’expriment sur son visage, tantôt s’exposent dans des « espaces quelconques urbains », puis vont révéler des mondes originaires (imaginaires), ou encore vont s’actualiser en des domaines déterminés plus faciles à définir dans des milieux supposés réels ou des espaces ordinaires géographiquement, sociologiquement, historiquement. Les SDF et la cliente du palace inventent et composent des images et des signes, chacun à leurs manières avec une tendance forte à l’expressionnisme renfermant leurs comportements que je décide d’évaluer par échelle et par sections sous forme de compte des émotions ou des passions qui règlent ou dérèglent les affects et les pulsions. Nous découvrons l’existence de toutes sortes de transitions possibles en allant explorer les ombres dans les scènes de rue (d’avenue) n’excluant aucune fiction et même le rêve. D’ailleurs, ils ne sont pas seulement confrontables aux autres, aux passants, aux maraudes, aux médecins, mais encore à des résignés. Il ne suffit pas de les plaindre ou de se féliciter de l’invasion des gens de la pensée édictée ; j’ai voulu montrer comment la pensée pouvait opérer avec les signes optiques et sonores, visuels et surtout les paroles et la compassion, une communication directe — du SDF et de la cliente du palace mis en contact — et aussi d’une image-temps plus réfléchie, pour produire (parfois) des lignes de pensées afin de maintenir l’éthique fondamentale dès lors qu’apparaît chez une personne une forme d’hétéronomie, forme devinée, découverte et annoncée mais pas encore pathologique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
This research is not a story about heteronomy, but an attempt to classify representations and signs as they appear in the activity of Frida, a homeless woman and her mirror a client of a Parisian palace. I had to consider here a first type of image of psychological and psychic behaviors, the animated image, thought animation, with important even essential varieties as the perceptions relating to the emotions, to the affections (traumatism image, action image) and the signs (non-linguistic or oral) which determine them and will be able to explain the situations. Sometimes the light enters into struggle with darkness, sometimes nothing happens in a minor development in its relationship with societies in front of its bench; bench which is its momentary property on which (the) creates its mental, neuronal (medical) isolation. The intrinsic qualities and powers of the person are sometimes expressed on his face, sometimes they are exposed in “any urban spaces”, then will reveal original (imaginary) worlds, or will be actualized in determined domains that are easier to define in real environments or ordinary spaces geographically, sociologically, historically. The homeless and the client of the palace invent and compose images and signs, each in their own way with a strong tendency to expressionism enclosing their behaviours that I decide to evaluate by scale and by sections in the form of an account of emotions or passions that regulate or disrupt affects and impulses. We discover the existence of all kinds of possible transitions by going to explore the shadows in the street scenes (of avenue) not excluding any fiction and even the dream. Moreover, they are not only confrontable to others, to passers-by, to marauds, to doctors, but also to resigned people. I wanted to show how thought could operate with optical and sound signs, visual signs and especially words and compassion, direct communication — between the homeless and the client of the palace put in contact — and also a more thoughtful image-time, to produce (sometimes) lines of thought in order to maintain fundamental ethics as soon as a form of heteronomy appears in a person, a form guessed, discovered and announced but not yet pathological.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hétéronomie, Historicité, Fiction, Image, Isolement neurologique, Rêve
Keywords : Heteronomy, Historicity, Fiction, Representation, Neurological isolation, Dream, Fiction
Plan
Vol 8
P. 167-176 - janvier 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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