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Quel rapport alpha/bêta pour le cancer prostatique en 2019 ? - 21/05/19

Which alpha/beta ratio for prostate cancer in 2019?

Doi : 10.1016/j.canrad.2019.01.004 
J.-M. Cosset a, , C. Chargari b, c, G. Créhange d
a GIE Charlebourg, groupe Amethyst, 92250 La Garenne-Colombes 
b Institut Gustave-Roussy, 94600 Villejuif, France 
c Ecole du Val-de-Grâce, 75005 Paris, France 
d Institut Curie/Saint-Cloud, 92210 Saint-Cloud 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Tuesday 21 May 2019
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

En 1999, Brenner et Hall ont calculé pour le cancer prostatique un rapport alpha/bêta très bas de 1,5Gy. Cette valeur a été confirmée dans les années qui ont suivi par de nombreuses études. Ce qui est alors devenu une sorte de « dogme » est à la base de très nombreux protocoles d’hypofractionnement, puisque cette valeur très basse du rapport alpha/bêta suggérait un effet bénéfique de l’hypofractionnement pour le cancer prostatique. Moyennant quoi, dans les années qui ont suivi, un certain nombre d’interrogations sont  apparues : tout d’abord, plusieurs auteurs ont publié à partir de leurs données des rapports alpha/bêta plus élevés que le « dogme ». Ensuite, les trois essais modernes dits « de supériorité » n'ont pas montré de supériorité des bras hypofractionnés, malgré des doses équivalentes théoriques (calculées avec un rapport alpha/bêta de 1,5Gy) atteignant 84 à 90Gy. En 2018, trois revues générales et métanalyses, incluant plusieurs milliers de patients, ont amené à reconsidérer la valeur exacte du rapport alpha/bêta du cancer prostatique, en particulier – ̲mais pas seulement – parce que l’on a pris conscience que l’introduction d’un « facteur temps » (pour la repopulation) jouait un rôle important, qui avait été négligé jusqu’ici, dans l’évaluation du rapport alpha/bêta Dans ces trois études, le rapport alpha/bêta variait de 2,7Gy à 4,9Gy. Cela confirme certes une nette sensibilité du cancer prostatique à la variation de la dose par fraction, mais moins importante que celle suggérée par le « dogme » du rapport alpha/bêta très bas de 1,5Gy.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

In 1999, Brenner and Hall reported for prostate cancer a very low alpha/beta ratio (1.5Gy). In the following years, this value has been confirmed by a large series of papers, so that this very low alpha/beta ratio became a “dogma”, on which a large number of hypofractionated schemes were being built. This was logical, since this very low value strongly suggested a beneficial advantage of hypofractionation for prostate cancer. However, more recently, several questions arose; first, a number of authors reported, from the analysis of their own data, values of alpha/beta ratio which were higher than the “dogma”. Secondly, the three modern “superiority trials”, aiming at demonstrating the advantages of hypofractionated schemes, actually failed to show such a superiority, in spite of high equivalent doses (calculated with an alpha/beta of 1.5Gy), reaching up to 84 - 90Gy. In 2018, three review papers/metanalyses shed a new light on what could be the value of the alpha/beta ratio for prostate cancer. In particular, those studies took into account a “time factor” (for repopulation), a parameter which had been either forgotten or underestimated before. In those three studies, the alpha/beta ratio was ranging from 2.7Gy to 4.9Gy. Those data do confirm the sensitivity to the fraction dose variation of prostate cancer, but this sensitivity could be lower than suggested by an alpha/beta ratio of 1.5Gy.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : rapport alpha/beta, fractionnement, cancer prostatique

Keywords : alpha/beta ratio, fractionation, prostate cancer


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