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L’encéphalite à tique en France : qu’en savons-nous aujourd’hui ? - 24/05/19

Tick-borne encephalitis: What we know today?

Doi : 10.1016/S1773-035X(19)30287-4 
Aurélie Velay 1, 2, , Xavier Argemi 3, Marie-Josée Wendling 1, Martin Martinot 4, Yves Hansmann 3, Samira Fafi-Kremer 1, 2
1 Laboratoire de virologie, Hôpitaux universitaires de Strasbourg, France 
2 Inserm, IRM UMR_S 1109, F-67000 Strasbourg, F-67000 Strasbourg, France 
3 Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpitaux universitaires de Strasbourg, 67000 Strasbourg, France 
4 Service de maladies infectieuses et tropicales, Hôpitaux civils de Colmar, 68000 Colmar, France 

*Auteur correspondant :

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Résumé

Le virus Tick-borne encephalitis (TBE) est responsable de l’encéphalite à tique. Cette zoonose est transmise à l’homme essentiellement par piqûre de tiques du genre Ixodes. Elle est endémique en Europe centrale et de l’Est. Une augmentation du nombre de cas en Europe a été rapportée au cours de ces trente dernières années, avec notamment la découverte de nouveaux foyers d’infection. L’infection symptomatique, dans 30 % des cas, donne lieu à un tableau pseudo-grippal et peut évoluer vers des tableaux d’encéphalite ou de méningo-encéphalite, et occasionner des séquelles neurologiques à long terme. Le diagnostic d’encéphalite à tique repose, selon la définition du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), sur des critères à la fois, biologiques et cliniques. Si en France, une dizaine de cas de TBE sont rapportés par an, en 2016, une recrudescence des cas a été observée avec 29 cas confirmés. Cette tendance semble se confirmer avec plus d’une vingtaine de cas diagnostiqués au cours de l’année 2018. L’Alsace reste la zone de plus forte prévalence de cette infection en France, mais un foyer secondaire en Haute-Savoie a été identifié au cours de ces dix dernières années. Depuis 2017, trois cas autochtones ont été rapportés en Auvergne. L’encéphalite à tique reste une pathologie peu connue en France, en dehors de sa principale zone d’endémie et est probablement insuffisamment diagnostiquée sur notre territoire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

TBE (Tick-borne encephalitis) virus is responsible for tick-borne encephalitis. This zoonosis is mainly transmitted to humans by an Ixodes tick bite. This infection is endemic in Central and Eastern Europe. An increase of the number of cases in Europe has been reported over the last 30 years, including the discovery of new foci of infection. Infection is symptomatic in 30 % of cases consisting in a flu like disease and may evolve into encephalitis or meningoencephalitis, and cause long-term neurological sequelae. Diagnosis of tick-borne encephalitis is based, as defined by the European Center for Disease Prevention and Control (ECDC), on both biological and clinical criteria. If in France, around ten cases of TBE are reported each year, in 2016, a step increase was observed with 29 confirmed cases. This trend seems to be confirmed with more than twenty cases diagnosed during the year 2018. The Alsace region, remains the area with the highest prevalence of TBE in France, but a secondary focus was identified in Haute-Savoie (alpine region) during the last ten years. Since 2017, three autochtonous cases have been reported in Auvergne. Outside its main endemic zone, TBE is only poorly known in France and is probably underdiagnosed.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : encéphalite à tique, maladie transmise par les tiques, zoonose

Key words : tick-borne disease, tick-borne encephalitis, zoonotic infection


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Vol 2019 - N° 513

P. 34-43 - juin 2019 Retour au numéro
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