Les épilepsies focales structurelles pharmacorésistantes avec crises pariétales représentent seulement 5 % des séries chirurgicales et moins de 10 % dans notre série de patients explorés en SEEG à Nancy. Ce sont des épilepsies de diagnostic difficile du fait de leur rareté et d’une symptomatologie riche témoignant d’une implication extrapariétale. Le diagnostic localisateur des crises peut donc être retardé voire conduire à une localisation erronée de la zone épileptogène.

À partir des corrélations anatomo-électrocliniques en SEEG, déterminer les signes critiques associés à la décharge critique pariétale initiale et à la propagation pariétale et extrapariétale.

Étude de deux patients implantés en SEEG présentant une épilepsie pariétale pharmacorésistante. Analyse de l’activité paroxystique enregistrée et de la clinique lors de la crise enregistrée en simultanée en vidéo.

La première patiente présente une symptomatologie sensitive unilatérale associée à une décharge limitée au cortex post-central. Le second patient présente une activité motrice dystonique et hyperkinétique concomitante d’une décharge pariétale avec une propagation lente intrapariétale (26 s) puis secondairement une propagation extrapariétale asymétrique (frontal ipsilatéral), contrairement aux crises frontales qui se caractérisent par une propagation bilatérale rapide.

Ces deux observations permettent de mettre évidence un pattern électroclinique orientant vers le lobe pariétal aussi bien au niveau des signes que de la dynamique. Ces conclusions sont à confirmer sur une série de patient plus importante.