Étude des influences mandibulaires sur le test des rotateurs de hanche chez l’enfant - 30/05/19
Résumé |
Introduction |
En pratique clinique, de nombreux tests d’évaluation du tonus permettent aux thérapeutes manuels une orientation étiologique des différentes dysfonctions présentées par les patients. Peu de ces tests ont montré leur fiabilité et leur validité et le diagnostic étiologique spécifique du thérapeute devient plus difficile. L’objectif de cette étude est d’évaluer le test des rotateurs de hanche et sa réponse aux changements de conditions d’occlusion chez l’enfant.
Méthodes |
Vingt-huit enfants en bonne santé (9 ans±2,5) ont participé de manière volontaire à cette étude. Le test des rotateurs de hanche a été réalisé dans 3 conditions différentes d’occlusion :
–repos mandibulaire (T1) ;
–intercuspidation maximale (T2) ;
–sans contacts dento-dentaires (T3).
Les résultats envisagés étaient :
–hypertonie droite ;
–hypertonie gauche ;
–isotonie.
Entre chaque évaluation, les enfants ont marché 4 ou 5 pas. Pour l’étude statistique, les preuves de McNemar–Bowker et V de Cramer ont été utilisés.
Résultats |
Le test montre une différence significative entre les conditions T1 et T2 (p=0,001) et T1 et T3 (p=0,001). Il existe un degré d’association significatif entre les variables mesurées en T1 et T2 (V=0,458, p=0,019), entre T1 et T3 (V=0,447 ; p=0,025) et entre T2 et T3 (V=0,723 ; p<0,001).
Conclusion |
Les variations de condition de l’occlusion induisent une modification du test des rotateurs de hanche, généralement dans le sens de l’isotonie. Il n’y a pratiquement aucune différence entre les conditions d’occlusion T2 et T3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Equilibre postural, Fascia, Manipulations musculo-squelettiques, Occlusion dentaire, Tonus musculaire
Plan
Vol 49 - N° 3
P. 254 - juin 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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