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Prise en charge thérapeutique des infections génitales hautes non compliquées. RPC infections génitales hautes CNGOF et SPILF - 05/06/19

Treatment of uncomplicated pelvic inflammatory disease: CNGOF and SPILF Pelvic Inflammatory Diseases Guidelines

Doi : 10.1016/j.gofs.2019.03.008 
R. Verdon a, , b
a Service de maladies infectieuses et tropicales, CHRU de Caen, 14000 Caen, France 
b Groupe de recherche sur l’adaptation microbienne (GRAM 2.0), Normandie university, UNICAEN, 14000 Caen, France 

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Résumé

Cette revue du traitement des infections génitales hautes (IGH) non compliquées rappelle le profil de sensibilité des principales causes microbiennes ainsi que les avantages et inconvénients des antibiotiques d’intérêt. À l’heure de l’extension de l’antibiorésistance communautaire, les règles de bon usage des antibiotiques sont intégrées aux propositions thérapeutiques. Le rôle des anaérobies dans les IGH non compliquées restant discuté, le choix a été fait de les prendre en compte dans l’antibiothérapie. Celle-ci doit couvrir Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, les anaérobies, ainsi que les entérobactéries, les streptocoques et Mycoplasma genitalium. Sur la base des essais thérapeutiques existants, une antibiothérapie de première ligne par ceftriaxone-doxycycline-métronidazole est proposée. Le recours aux fluoroquinolones (en association avec le métronidazole pour la lévofloxacine et l’ofloxacine) est placé en seconde intention du fait de la résistance de N. gonorrhoeae, de l’impact écologique de cette classe et des restrictions d’utilisation liées aux effets secondaires. La ceftriaxone doit être utilisée en complément des fluoroquinolones en cas de facteurs de risque d’infection sexuellement transmissible. L’identification de M. genitalium est une indication à l’utilisation de la moxifloxacine. Cette revue met par ailleurs en évidence la nécessité d’études prospectives françaises ou européennes afin d’actualiser les connaissances sur l’épidémiologie microbienne des IGH non compliquées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

This review of the treatment of uncomplicated pelvic inflammatory disease (PID) focuses on the susceptibility profile of the main microbiological causes as well as on the advantages and inconvenients of relevant antibiotics. As bacterial resistance is expanding in the community, the rules of adequate antibiotic prescribing are integrated in the treatment proposals. While the pathogenic role of anaerobic bacteria in uncomplicated PID remains discussed, the choice to provide anaerobes coverage is proposed. Thus, the antibiotic treatment has to cover Chamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, anaerobes as well as Streptococcus spp, gram negative bacteria and the ermerging Mycoplasma genitalium. On the basis of published trials and good practice antibiotic usage, the ceftriaxone-doxycycline-metronidazole combination has been selected as the first line regimen. Fluoroquinolones (moxifloxacin alone, or levofloxacin or ofloxacin combined with metronidazole) are proposed as alternatives because of their ecological impact and their side effects leading to restricted usage. When fluoroquinolone are used, ceftriaxone should be added in case of possible sexually transmitted infection. When detected, M. genitalium should be treated by moxifloxacin. Moreover, this review highlights the need to better describe the microbiological epidemiology of uncomplicated PID in France or Europe.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Infection génitale haute, Salpingite, Endométrite, Traitement, Antibiothérapie

Keywords : Pelvic inflammatory disease, Salpingitis, Endometritis, Treatment, Antibiotics


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Vol 47 - N° 5

P. 418-430 - mai 2019 Retour au numéro
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  • Les infections génitales hautes : diagnostic microbiologique. RPC infections génitales hautes CNGOF et SPILF
  • C. Cazanave, B. de Barbeyrac
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  • O. Graesslin, R. Verdon, E. Raimond, M. Koskas, O. Garbin

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