Tératome du rachis lombaire de l’adulte : à propos de deux cas - 07/06/19
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Résumé |
Introduction |
Le tératome rachidien lombaire intradural est rare. Il se développe plus fréquemment chez les enfants. Il est souvent associé au dysraphisme. Des antécédents de traumatisme du rachis, de ponction lombaire ou d’interventions chirurgicales sont décrits dans quelques cas. Nous rapportons deux cas de tératome rachidien lombaire de l’adulte.
Observations |
Observation 1 : Une femme de 44 ans, consulte pour des lombalgies chroniques avec irradiation récente aux deux membres inferieures à type de lombosciatalgies bilatérales, mal systématisées, sans notion de troubles vésico-sphincteriens. L’examen trouve une discrète hypoesthésie crurale à prédominance droite sans déficit moteur évident. L’IRM lombaire montre un processus intra canalaire intra dural, bien limité en regard de L3-L4. La patiente a été opérée avec exérèse complète d’une tumeur jaunâtre à double composante kystique et charnue. L’examen histologique a conclu à un tératome mature kystique. Observation 2 : Un homme de 32 ans, consulte pour des lombosciatalgies bilatérales mal systématisées rebelles aux traitements symptomatiques sans notion de troubles vesico-sphincteriens. L’examen trouve un syndrome rachidien lombaire sans déficit sensitivo-moteur, sans signe clinique de dysraphisme. L’imagerie lombaire montre une diastématomyélie à la hauteur de L2 associée à un processus intra dural de signal hétérogène développé au dépend de l’hémi moelle gauche. Le patient est opéré avec exérèse partielle d’une lésion jaunâtre très adhérente à l’hémi moelle gauche. L’histologie a conclu à un tératome.
Conclusion |
Rares sont les séries rapportées de teratome rachidien lombaire dans la littérature. Une dysraphie spinale est souvent associée. Le tératome rachidien, non associé à une dysraphie est plus fréquent chez les nourrissons et les adolescents que chez les adultes. La localisation dorso-lombaire est la plus fréquente, en particulier au niveau du cône terminal. Le traitement curatif de cette tumeur est sa résection totale. Elle ne nécessite aucun traitement adjuvant.
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Vol 65 - N° 2-3
P. 124-125 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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