Denosumab et sa place dans le traitement des tumeurs à cellules géantes avec kyste anévrismal secondaire récidivantes du rachis lombaire : à propos d’un cas - 07/06/19
Résumé |
Introduction |
La prise en charge thérapeutique des tumeurs à cellules géantes (TCG) lombaires à composante lytique reste difficile vue la fréquence des récidives locorégionales, parfois inextirpables à cause de ses rapports avec des structures neuro-vasculaires vitales. Le Denosumab est un anticorps anti-RANKL qui est un inhibiteur de la différenciation des ostéoclastes ayant un rôle majeur dans la genèse des TCG et dans certaines lésions apparentées sur le plan histologique comme le kyste osseux anévrismal. L’objectif est de reporter l’importance de ce traitement dans les TCG du rachis lombaire récidivantes après traitement chirurgical.
Observation |
Nous reportons le cas d’un patient ayant été opéré à plusieurs reprises pour une TCG avec kyste anévrismal secondaire au dépend de la troisième vertèbre lombaire. Un an après la première intervention chirurgicale, avec exérèse jugée complète, le patient a présenté une récidive tumoral locale, révélée par un syndrome de la queue de cheval et confirmée par une IRM lombaire d’où la reprise chirurgicale avec exérèse partielle d’une lésion très hémorragique et complément par une radiothérapie lombaire adjuvante. Deux ans après, le patient a présenté de nouveau un syndrome de la queue de cheval avec une récidive tumorale comprimant le fourreau dural et les gros axes vasculaires soit l’aorte et la veine cave inférieure d’où la reprise chirurgicale marquée par une décompression insuffisante vu le problème d’hémostase. La décision thérapeutique était de mettre le patient sous Denosumab une injection de 120mg toutes les 4 semaines pendant six mois avec une dose supplémentaire de 120mg aux jours 8 et 15 du traitement.
Résultats |
L’évolution était favorable sur le plan clinique et radiologique marquée par une amélioration progressive des déficits radiculaires dès les premières injections de Denosumab et une calcification de la lésion et une diminution de son volume au contrôle radiologique.
Conclusion |
L’utilisation du Denosumab lors des TCG avec kyste anévrysmal secondaire récidivantes au traitement chirurgical permet une recalcification et une régression des lésions lytiques et ainsi une amélioration sur le plan clinique et radiologique des patients.
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Vol 65 - N° 2-3
P. 132 - avril 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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