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La fréquence du syndrome hémolytique et urémique secondaire à la gemcitabine est-elle sous-estimée ? - 26/03/08

Doi : gcb-02-2006-30-2-0399-8211-8320-101019-200517755 

Jérôme Desramé [1],

Christian Duvic [2],

Dominique Béchade [1],

Christian Bredin [1],

JJ Raynaud [1],

G Defuentes [1],

Louis-Marie Dourthe [3],

Jean-Pierre Algayres [1]

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Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) est considéré comme une complication rare des chimiothérapies par gemcitabine [1]. Vingt-neuf cas cliniquement documentés ont été rapportés dans la littérature [1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8]. La précocité du diagnostic et la rapidité de la mise en œuvre du traitement conditionnent en partie le pronostic [6]. Plusieurs observations de la littérature suggérant l'existence de forme d'installation progressive, avec un tableau biologique évocateur (apparition ou majoration progressive d'une anémie, augmentation modérée de la créatininémie) dans les semaines précédant la phase d'expression clinique du SHU [2, 3, 4, 5 et 6], nous avons mis en place au cours de l'année 2000 un dépistage clinique et biologique (NFS-plaquettes, dosage de la créatininémie avant chaque injection de gemcitabine) du SHU dans un centre chez tous les malades traités par gemcitabine. Lorsqu'il existait des signes cliniques évocateurs (hypertension artérielle (HTA), œdème) et/ou une anémie, une altération de la fonction rénale (créatininémie supérieure à la normale, appartition d'une protéinurie et/ou d'une hématurie à la bandelette), un bilan biologique complet (compte des réticulocytes, recherche de schizocytes, bilan d'hémostase, dosage des LDH, de l'haptoglobine, de la protéinurie des 24 H, recherche d'une hématurie) était systématiquement réalisé. Lorsque le diagnostic de SHU était retenu, un bilan étiologique (coprocultures avec recherche de l'Escherichia coli sérotype O157 : H7, sérologies shigelles, salmonelles, échovirus, coxsackies, virus Epstein-Barr, VIH, recherche d'anticorps anti-nucléaires, anti-phospholipides et de cryoglobuline) était réalisé. L'ensemble des dossiers a été analysé afin d'identifier les cas de SHU secondaire à la gemcitabine. Nous rapportons et commentons brièvement les résultats de cette étude.

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Vol 30 - N° 2

P. 332-334 - février 2006 Retour au numéro
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