En 2000, l'enquête de Ouzan et al. <sup>[1Ouzan D, Collomp R, Mousnier A. Que devient le matériel usage (aiguilles, flacons seringues, stylos) après injection d'interféron à domicile ? Gastroenterol Clin Biol 2000 ; 24 : 966-7.

Cliquez ici pour aller à la section Références]</sup> a mis l'accent pour la première fois sur le problème de l'élimination du matériel d'injection de l'interféron dans le traitement de l'hépatite C. Plusieurs réseaux ont alors entrepris d'évaluer ces pratiques dans leur propre région. Ainsi, en 2002 en région Centre, nous avions observé que 11 % des malades alléguaient ne pas avoir eu de recommandations avant le début du traitement sur l'élimination du matériel d'injection. Six pour cent du matériel était jeté à la poubelle et 88 % des aiguilles étaient recapuchonnées après emploi pour traitement d'une hépatite virale C <sup>[2Causse X, d'Alteroche L, Si Ahmed SN, Giraudeau B, Metman EH and the hepatitis C network of the centre region. Disposal of injection material used for the treatment of hepatitis C : comparison with insulin-depdendant diabetes and thromboembolism. Gastroenterol Clin Biol 2005 ; 29 : 64-9.

Cliquez ici pour aller à la section Références]</sup>, que l'injection soit faite par le malade lui-même ou par une infirmière. Nous avions à cette occasion observé cinq piqûres accidentelles toutes survenues lors du recapuchonnage de l'aiguille. Une campagne d'explication des règles de bonnes pratiques faisait naturellement suite à ce constat.