The impact of neutrophil-to-lymphocyte, platelet-to-lymphocyte and haemoglobin-to-platelet ratio on localised renal cell carcinoma oncologic outcomes - 11/06/19
L’impact du rapport neutrophiles-lymphocytes, plaquettes-lymphocytes et hémoglobine-plaquettes sur les résultats oncologiques du carcinome rénal localisés
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Summary |
Introduction |
The neutrophil to lymphocyte ratio (NLR) and the platelet to lymphocyte ratio (PLR) are established markers of systemic inflammation. Moreover, anemia is a known adverse prognostic factor and reduced haemoglobin to platelet ratio (HPR) seems associate to poor outcomes in urothelial cancer. Aim of the current study was to explore the prognostic value of NLR, HPR and PLR in patients harboring localized RCC.
Materials and Methods 184 patients undergoing partial and radical nephrectomy for renal mass in a single hospital were retrospectively analyzed. Uni- and multivariate logistic regressions were performed to assess associations between various risk factors, including NLR, PLR and HPR and locally advanced disease (≤pT2 vs.≥pT3) and tumor grade. Kaplan Meier curves and Cox regressions were constructed to assess the association of NLR, PLR and HPR to recurrence free survival (RFS), cancer specific survival (CSS) and overall survival (OS). To determine thresholds for variables, we considered the 75th percentile of our distribution of values, which was computed at 3.45 for NLR, 189 for PLR and 0.48 for HPR. A two-sided P<0.05 defined statistical significance.
Results |
Patients with an elevated NLR (>3.45) were more likely to present with≥pT3 stage (p=0.046). RFS was significantly different according to NLR value, with patients having an NLR>3.45 experiencing significantly worst RFS (P=0.019); similarly, an increased PLR was significantly associated to a reduced RFS (P=0.012). Restricting the Cox regression to patients with locally advanced disease (≥pT3), NLR was even more associated to recurrence (HR 3.22; 95%CI: 1.06–9.81, P=0.039). Patients exhibiting an NLR>3.45 (p=0.03) or a PLR>189 (P=0.005) did have a significantly worse CSS, while a HPR<0.48 did not predict CSS (P=0.12) on Kaplan Meier curves. Finally, an increased NLR (P=0.047), increased PLR (P=0.0006) and decreased HPR (P=0.05) were all associated to a poor overall survival on univariate analysis. On multivariate analysis, only HPR remained significantly predictive of OS (HR 0.077; 95%CI: 0.02–0.37, P=0.001).
Conclusions |
In this single-center study analyzing non-metastatic RCC, an increased NLR was significantly associated to a reduced RFS, CSS and OS on univariate analyses and to RFS on multivariate analysis. Larger prospective studies are needed to validate our findings.
Level of evidence |
4.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
Le rapport neutrophile/lymphocyte (NLR) et le rapport plaquette/lymphocyte (PLR) sont des marqueurs établis de l’inflammation systémique. L’anémie est un facteur pronostique défavorable connu et une diminution du rapport hémoglobine/plaquettes (HPR) pourrait être associée à un moins bon pronostic dans le cancer rénal. Le but de cette étude était d’explorer la valeur pronostique des NLR, HPR et PLR chez les patients ayant un cancer à cellules rénales localisé.
Matériel et Méthodes |
Un total de 184 patients opérés d’une néphrectomie partielle ou radicale pour une tumeur rénale dans un seul centre hospitalier ont été analysés de manière rétrospective. Des régressions logistiques uni- et multivariées ont été réalisées pour évaluer les associations entre divers facteurs de risque, y compris le NLR, le PLR et le HPR et la maladie localement avancée (≤pT2 vs≥pT3) et le grade tumoral. Les courbes de Kaplan Meier et des régressions de Cox ont été construites pour évaluer l’impact du NLR, du PLR et du HPR sur la survie sans récidive (SSR), la survie spécifique au cancer (SSC) et la survie globale (SG). Les seuils choisis pour les différents marqueurs correspondent au 75e percentiles des distributions : ils ont été calculés à 3,45 pour le NLR, 189 pour le PLR et 0,48 pour le HPR. Un p<0,05 a été considéré comme significatif.
Résultats |
Les patients avec un NLR>3,45 étaient plus à risque de présenter un stade≥pT3 (p=0,046). Un NLR>3,45 et un PLR>189 étaient associés avec une SSR diminuée (p=0,019 et p=0,012, respectifs). En limitant la régression de Cox aux patients atteints d’une maladie localement avancée (≥pT3), le NLR élevé était associé à la récidive (HR 3,22 : IC 95 % : 1,06–9,81, p=0,039). Les patients présentant un NLR>3,45 (p=0,03) ou un PLR>189 (p=0,0005) avait une SSC significativement réduite, alors que un HPR<0,48 n’était pas associé à la SSC sur la curbe de Kaplan-Meier. En fin, un NLR augmenté (p=0,047), un PLR augmenté (p=0,0006) et un HPR réduit (p=0,05) étaient associés à une réduction de SG en analyse univariée. Seulement l’HPR restait significativement prédictive d’une SG réduite en analyse multivariée (HR 0,077 : 95 %CI : 0,02–0,37, p=0,001).
Conclusions |
Dans cette étude monocentrique analysant le RCC non métastatique, une augmentation du NLR était significativement associée à réduction de la SSR, SSC et SG sur des analyses univariées et à SSR sur l’analyse multivariée. De plus amples études prospectives sont nécessaires pour valider nos résultats.
Niveau de preuve |
4.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?