S'abonner

Nouvelle stratégie de neuroprotection basée sur la chélation conservatrice du fer dans la maladie de Parkinson# - 15/06/19

New neuroprotective strategy based on conservative iron chelation in Parkinson’s disease

Doi : 10.1016/j.banm.2019.04.019 
C. Moreau 1, AS. Rolland 2, P. Guyon 2, JC. Devedjian 2, D. Deplanque 2, R. Bordet 2, N. Carrière 1, L. Defebvre 1, D. Devos 2,

le FAIRPARK-II study group

1 Département de Neurologie, Centre expert de la Maladie de Parkinson, France 
2 Département de Pharmacologie, Université de Lille, CHU de Lille, INSERM UMRS_1171, LICEND, France 

Auteur correspondant: Département de Pharmacologie Médicale, Faculté de Médecine, 1 place de Verdun, F-59037, Lille, France.Département de Pharmacologie Médicale, Faculté de Médecine1 place de VerdunLilleF-59037France
Sous presse. Manuscrit accepté. Disponible en ligne depuis le Saturday 15 June 2019
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

#Séance du 2 avril 2019

Résumé

Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement neuroprotecteur permettant de réduire la progression de la maladie de Parkinson (MP). Au début du vingtième siècle, trois grandes caractéristiques neuropathologiques ont été décrites : la dégénérescence des neurones dopaminergiques, les corps de Lewy, et l’accumulation en fer au niveau de la substance noire (SN). Cette accumulation en fer ainsi que sa grande toxicité ont été confirmées dans toutes les formes de MP. Par crainte d’induire une anémie, aucune stratégie thérapeutique basée sur la chélation du fer n’avait été développée chez l’humain. Cependant, grâce au concept de chélation conservatrice du fer, nous avons établi une nouvelle stratégie de neuroprotection utilisant la molécule prototype défériprone et mis en place des essais cliniques actuellement en phase II et III. La découverte récente d’un nouveau mécanisme de mort cellulaire programmée non apoptotique dépendante du fer, appelée ferroptose, qui prédomine dans la MP, permettrait à la fois d’expliquer le mécanisme d’action de la chélation du fer tout en ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques de molécules anti-ferroptotiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

There is currently no effective neuroprotective therapy to reduce the progression of Parkinson's disease (PD). Iron enrichment in the substantia nigra pars compacta (SNc) reflects an involvement in dopamine metabolism and fuelling neuronal activity. In PD, a progressive damage of the SNc is associated with the appearance of siderotic foci, largely caused by increased labile iron levels resulting from an imbalance between cell iron import, storage and export. At the molecular cell level, mutations in synuclein cause alterations in dopamine and iron transport. Those alterations might trigger an iron-dependent cell death pathway, ferroptosis, offering new prospects for treatment. The application of iron-sensitive sequences in magnetic resonance imaging has become a useful tool to identify early stages of nigral pathology. In mammalian models, chelators that strongly scavenge intracellular iron protect against oxidative neuronal damage. However, iron chelation regimens that have proven to be effective in treating systemic siderosis are not clinically suitable for PD patients, as those may develop iatrogenic iron depletion and ensuing anaemia. Moderate iron chelation modality that conserves systemic iron offers a novel therapeutic strategy for neuroprotection. As demonstrated with the prototype chelator deferiprone, iron can be scavenged from labile iron complexes in the brain and transferred either to higher-affinity acceptors in cells or to extracellular transferrin. Promising preclinical and clinical proof of principle trials have led to a current large randomized clinical trial that aims to demonstrate the efficacy of conservative iron chelation. As one of the first non-dopaminergic disease-modifying strategies in PD, outcomes could provide a first-in-class treatment strategy to slow disease progression.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keyword : Parkinson Disease, Iron Chelating Agents, Deferiprone, Oxidative Stress, Dopamine, Cell Death, Synucleins

Mots-Cles : Maladie de Parkinson, Agents chélateurs du fer, Défériprone, Stress oxydatif, Dopamine, Mort cellulaire, Synucléines



© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.