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De l’usage des Rayons X en radiologie (diagnostique et interventionnelle), à l’exclusion de la radiothérapie. Rapport et recommandations. - 19/06/19

The use of X Rays in diagnostic and interventional imaging, excluding radiotherapy. Report and recommendations.

Doi : 10.1016/S0001-4079(19)30579-5 
Jean Dubousset 1 : (Rapporteur)

au nom d’un groupe de travail Membres du groupe de travail (initié en 2014) :

André Aurengo : (ancien Président de la section de radioprotection du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France et de la Société française de radioprotection), Daniel Bontoux, Emmanuel Alain Cabanis, Claude Henri Chouard, Jean Dubousset : (Président), Gérard Morvan : (Ancien président de la Société français de Radiologie), Francis Brunelle : (Chef de pôle radiologie imagerie pédiatrique Hôpital Necker-Enfants Malades), Charles-Joël Menkes : (in memoriam)

1 Membre de l’Académie nationale de médecine 

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RÉSUMÉ

Dès leur découverte (W.C. Roentgen, 1895), les Rayons X font immédiatement progresser l’efficacité de la médecine. Aujourd’hui, l’imagerie médicale diagnostique connaît un développement majeur en devenant « interventionnelle », comme aide au geste chirurgical au bloc opératoire. Mais ces radiations « ionisantes », aussi les premières à traiter le cancer (A. Béclère vers 1900), comportent une dangerosité potentiellement dommageable, surtout chez les enfants et les adultes jeunes, les plus sensibles, comme les personnels médicaux et paramédicaux (accumulation des expositions). Le groupe de travail rappelle les conséquences des rayonnements ionisants. Invisibles, ils ne suscitent pas la méfiance. Or, la radioprotection s’impose car l’effet des doses d’exposition reçues tout au long de la vie est cumulatif. Les Directives et Recommandations internationales, européennes et nationales encadrent étroitement la radioprotection, en collaboration avec la Société Française de Radiologie (SFR) en diagnostic autant que pour les actes de radiologie interventionnelle (500.000/an en France). Préoccupée par les conditions de mise en œuvre de cette radioprotection, l’Académie nationale de médecine a communiqué et invité plusieurs communications à sa tribune, depuis plus de 10 ans. En dépit de cela, chirurgien orthopédique infantile, nous observons des manquements fréquents aux recommandations officielles. Pourtant, une radioprotection insuffisante est source de complications potentielles pour les patients et les praticiens. La littérature internationale et nos Agences nationales démontrent que, pourtant, la moitié des complications (survenant autrefois en radiothérapie) surviennent aujourd’hui dans les suites d’actes de radiologie interventionnelle ou de diagnostic (dont le dentaire). Ceci nous a conduit à une bibliographie de 20 ans démontrant la réalité de la question et au rappel des indications des nouvelles techniques d’imagerie minimisant la dose délivrée de rayons X. Cela, en insistant sur celles n’utilisant pas de radiation ionisante (IRM, échographie, techniques optiques), avec leurs indications respectives. Des recommandations en résultent.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

SUMMARY

Because of the considerable development of medical imaging (whether or not using ionizing radiation) and despite the development of not invasive methods avoiding ionizing radiations, X Rays are still largely used in France as for diagnosis as for treatments. Too many abuses, which may be detrimental for the patients, especially children and young adults, and for the physicians as for the paramedical staff are still observed. That is why, after a technical recall of the dose/effect and its consequences and a recall of the permanent and up to date recommendations for the Radiations Protection from the national institutes as well as from the French Academy of Medicine, the working group decided to present the last 20 years’ bibliographic synthesis about this topic and the various modern techniques to minimize or avoid the use of ionizing radiations. This led to the following recommendations: 1/ The choice of the type of imaging diagnosis must be done by the imaging practitioner (and not by the general practitioner) in relation with the clinical context, the advice of the treating physician and, of course, the technical platform, having always in mind to use the less invasive approach for the patient, especially for children and young adults. This suggest an expansion of the number and pooling of the expansive non-irradiating devices between Private and Public institutions, to give the best and quicker access for the patient and to avoid radiations. 2/ An automatic and mandatory recording of any ionizing radiation used for medical purpose must be entered in the numeric health card of the patient (ideally from birth !) giving a cumulative index. 3/ For medical and paramedical staff working in the institutions where ionizing radiations are used, the control must be effective and mandatory with penalty in case of failure.4/ To strengthen education of radiation safety procedures for health professionals and initiate Public campaigns about Radiation Protection, not to give rise to concern among the public but to inform them about their own responsibility.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Radiologie, Imagerie radiologique diagnostique et interventionnelle, Rayons X, Radio Protection

Key-words : Radiology, Imaging, Diagnostic and Interventionnal radiology, X Rays, Dose reduction


Plan


 Un rapport exprime une prise de position officielle de l’Académie. L’Académie saisie dans sa séance du mardi 15 novembre 2016 a adopté le texte de ce rapport avec 60 voix pour, 1 voix contre, 4 abstentions.
Les membres du groupe de travail déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de ce rapport.
Les annexes figurent dans le Bulletin en ligne.


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Vol 200 - N° 8-9

P. 1693-1707 - novembre 2016 Retour au numéro
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