Prescriptions contraceptives après interruptions volontaires de grossesses à répétition - 29/06/19
Contraceptive prescriptions following repeated volontary induced abortions
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Objectifs |
L’objectif principal de cette étude était d’évaluer si l’augmentation du nombre d’avortements à répétition en France est corrélée à un défaut de réévaluation des méthodes de contraception en post abortum.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive multicentrique des pratiques contraceptives du post abortum chez les patientes ayant eu recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) itérative entre le premier septembre et le 31 décembre 2017 au sein de quatre centres d’orthogénie publics hospitaliers des Alpes Maritimes et du Var Est.
Résultats |
Concernant la totalité des 217 patientes incluses dans l’étude, la méthode contraceptive prescrite en post abortum était différente de la méthode utilisée lors de la conception chez 78,80 % des patientes. Seulement 51,8 % des méthodes contraceptives réversibles à longue durée d’action (LARC) prescrites ont été utilisées dès la consultation post-IVG.
Discussion et conclusion |
Le recours répété à l’avortement pourrait en partie s’expliquer par une absence transitoire ou prolongée de la contraception. Le dépistage des ruptures de l’histoire contraceptive est donc primordial afin d’adapter et de maintenir une contraception à chaque étape de la vie de la patiente. Certaines pratiques professionnelles observées ne favorisent pas la pose précoce des dispositifs LARC prescrits au moment de la prise en charge de l’IVG, contrairement aux nouvelles recommandations. L’évolution des pratiques professionnelles paraît encore nécessaire pour tenter de contribuer à diminuer le recours répété à l’IVG.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
The main objective of this study was to evaluate if the increasing number of repeated abortions in France is linked to a failure to reassess post-abortion contraceptive methods.
Methods |
This is a multicentered, descriptive, retrospective study of post-abortion contraceptive practices of patients who underwent a repeated volontary abortion between September one and December 31, 2017, in four abortion centers, in public hospitals in the Alpes-Maritimes and East Var.
Results |
Of the 217 patients who participated to the study, 78.8% used a different contraceptive method post-abortion vs. the method used during the conception. Only 51.8% of long-acting reversible contraception (LARC) prescribed have been used at the post abortion consultation.
Discussion and conclusion |
The repeated abortion may be partly explained by a transient or prolonged absence of contraception. Screening for breaks in the contraceptive history is therefore essential to adapt and maintain contraception at each stage of the patient's life. Some of the professional practices which do not favour an early placement of LARC devices prescribed at the time of abortion, contrary to the new recommendations. The evolution of professional practices still seems necessary to try to help reduce the repeated use of abortion.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Interruption volontaire de grossesse, Avortement, Contraception, Contraception réversible à longue durée d’action
Keywords : Induced abortion, Abortion, Contraception, Long-acting reversible contraception
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