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Le diagnostic pré-implantatoire couplé au typage HLA : l’expérience française - 10/07/19

Extending preimplantation genetic diagnosis to HLA typing: the French exception

Doi : 10.1016/S0001-4079(19)32014-X 
Julie Steffann * , Nelly Frydman **, Philippe Burlet *, Nadine Gigarel *, Laetitia Hesters **, Violaine Kerbrat ***, Frédéric Lamazou ***, Arnold Munnich *, René Frydman ***
* Génétique et unité Inserm 393, Tour Lavoisier, hôpital Necker-Enfants Malades, 75743, Paris, cedex, 15 
** Biologie de la reproduction, hôpital Antoine Béclère, clamart, F 92141, Univ Paris-Sud, INSERM, UMR967, Fontenay aux Roses, F-92260 
*** Gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction, hôpital Antoine Béclère, Clamart, F-92141, Univ Paris-Sud, Clamart, F-92140, INSERM, U782, Clamart, F-92140 

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RÉSUMÉ

Umut-Talha, bébé « espoir » du centre parisien de diagnostic préimplantatoire, est né à l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart le 26 janvier 2011. Sa naissance a ranimé le débat autour du double DPI. Ce dernier, autorisé en France depuis 2006, permet à des couples dont un premier enfant est atteint d’une maladie génétique grave et incurable et dont le pronostic peut être significativement amélioré par une greffe de moelle (ou de sang de cordon), de recourir à un DPI dans le but de sélectionner un embryon sain et présentant des caractéristiques tissulaires compatibles avec leur aîné malade. Cette compatibilité HLA est recherchée afin que l’enfant, une fois né, puisse être un donneur éventuel de sang de cordon. La technique de double DPI est particulièrement lourde et reste confrontée à des chances de succès qui sont faibles. Cette pratique est strictement encadrée en France, chaque couple devant obtenir une autorisation nominative de l’Agence de la biomédecine. Dans notre expérience, le désir d’enfant de ces couples demeure au premier plan comme en atteste le grand nombre de grossesses spontanées avant toute tentative de DPI (25 % des couples). De la même façon, la majorité des couples a demandé un transfert embryonnaire même lorsqu’il n’y avait pas d’embryons compatibles (50 % des transferts réalisés). La polémique née autour de cette pratique a pourtant de nouveau enflé, ces derniers jours, autour des concepts de « bébé médicament » ou « bébé du double espoir », et avec elle le débat concernant la procréation à des fins instrumentales.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

SUMMARY

Umut-Talha, a “ sibling savior “, was born on 26 January 2011 at Beclère Hospital after embryo selection at the Paris preimplantation genetic diagnosis (PGD) center. His birth revived the controversy over “ double PGD “. This procedure, authorized in France since 2006, allows couples who already have a child with a serious, incurable genetic disease, to opt for PGD in order to select a healthy embryo that is HLA-matched to the affected sibling and who may thus serve as an ombilical cord blood donor. The procedure is particularly complex and the baby take-home rate is still very low. Double PGD is strictly regulated in France, and candidate couples must first receive individual authorization from the Biomedicine Agency. In our experience, these couples have a strong desire to have children, as reflected by the large number of prior spontaneous pregnancies (25 % of couples). Likewise, most of these couples request embryo transfer even when there is no HLA-matched embryo, which accounts for more than half of embryo transfers. The controversy surrounding this practice has flared up again in recent weeks, over the concepts of “ designer babies “ and “ double savior siblings “ (the baby is selected to be free of the hereditary disease, and may also serve as a stem cell donor for the affected sibling).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Motsclés : Antigenes Hla, Typage Moleculaire, Diagnostic Preimplantatoire, Transfert D’Embryon, Éthique

Keywords (Index medicus) : Hla Antigens, Molecular Typing, Preimplantation Diagnosis, Embryo Transfer, Ethics



 Tirés à part : Professeur Julie Steffann, même adresse


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Vol 195 - N° 4-5

P. 1015-1022 - avril 2011 Retour au numéro
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  • Diagnostic pré-implantatoire : dix ans d’expérience en région parisienne : impasse actuelle et solutions à venir
  • René Frydman, Nelly Achour-Frydman, Julie Steffann, Frédéric Lamazou, Renato Fanchin, Philippe Burlet, Nadine Gigarel, Serge Romana, Jean-Paul Bonnefont, Marc Le Lorc’h, Violaine Kerbrat, Laetitia Hesters, Arnold Munnich, Michel Vekemans
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  • Les aspects éthiques du diagnostic pré-implantatoire (DPI)
  • Alex Mauron

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