Le concept du « Baby stomach » appliqué à la nutrition du patient agressé - 14/07/19
The “baby stomach” concept applied to the nutrition of the critically ill
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Suite à la mise en évidence d’effets néfastes d’un apport nutritionnel important à la phase aiguë de l’agression, le concept de « baby stomach » a été introduit pour illustrer la capacité réduite à utiliser les macro-nutriments et à freiner la production endogène de glucose. Les recommandations de pratique clinique publiées ont évolué parallèlement. Une « sous-nutrition permissive », soit des apports caloriques et azotés inférieurs aux dépenses et pertes lors de la phase initiale est actuellement recommandée par les sociétés savantes. Des apports caloriques progressifs atteignant un maximum de 70 % de la dépense énergétique au cours des 3 à 7 premiers jours qui suivent l’agression sont proposés. Les mécanismes physiopathologiques sous-jacents aux effets délétères d’apports nutritionnels excessifs sont partiellement élucidés et comportent la surnutrition, l’inhibition de l’autophagie et la présence d’une hypophosphatémie de rénutrition. Les données des études cliniques disponibles suscitent nombre de questions de recherche fondamentale et clinique, dont les réponses fourniront des éléments indispensables à l’amélioration de la prise en charge nutritionnelle du malade agressé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Following the findings of deleterious effects of excessive nutritional support during the acute phase of critical illness, the concept of “baby stomach” was introduced to characterize the restricted ability to use macro-nutrients and to inhibit the endogenous glucose production. The clinical practice guidelines evolved in parallel. “Permissive underfeeding”, e.g. caloric and nitrogen intakes lower than energy expenditure and protein losses during the acute phase are now recommended by the scientific societies. Progressive caloric intakes reaching a maximum of 70 % of energy expenditure during the first 3–7 days after injury are proposed. The underlying pathophysiological mechanisms of the deleterious effects of excessive nutritional intakes are partially elucidated and include overfeeding, the inhibition of autophagy and refeeding hypophosphatemia. The data from the available clinical studies trigger a number of basic and clinical research, whose answers are definitely needed to further improve the nutritional management of the critically ill patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Agression, Réanimation, Soins intensifs, Métabolisme, Macro-nutriment
Keywords : Stress, Intensive care, Metabolism, Macro-nutrient
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?