Myelodysplastic syndrome (MDS) is a highly mortal disease in which anemia is unresponsive to treatment. In this study, the effect of basal ferritin values on prognosis and survival was investigated in MDS patients without history of transfusion.

Data were retrospectively analyzed for 62 MDS cases. The cases were divided into two groups according to ferritin values.

The mean survival time was 61.1±4.8 months. During the follow-up period, 34 (54.8%) patients deceased. Median ferritin level was 358ng/mL. The serum ferritin (SF) level associated with mortality was determined as 400ng/mL (ROC area for SF was 0.731 with a cutoff value of 400; sensitivity and specificity were 70.7% and 68.2%, respectively) (P=0.002). There were 29 (46.8%) patients with serum ferritin levels of ≥400ng/mL. Patients with serum ferritin levels≥400ng/mL had low survival rates. Ferritin≥400ng/mL was associated with six times increased mortality (P=0.001).

Although the acceptable ferritin level at the start of chelation therapy is 1000ng/mL, the fact that 400ng/mL value is associated with survival in our study suggests that it may be useful to start chelation therapy in the early period. Further case studies on the subject are required.

Le syndrome myélodysplasique (SMD) est une maladie fréquemment mortelle dans laquelle l’anémie ne répond pas au traitement. Dans cette étude, les liens entre les valeurs de base de ferritine sur le pronostic et la survie ont été investigués chez des patients atteints de SMD sans antécédents de transfusion.

Les données ont été analysées rétrospectivement dans 62 cas de SMD, qui ont été divisés en deux groupes en fonction des valeurs de ferritine. Sensibilité/spécificité.

La durée moyenne de survie était de 61,1±4,8 mois. Au cours de la période de suivi, 34 patients (54,8 %) sont décédés. Le taux médian de ferritine était de 358ng/mL. Le taux de ferritine sérique (FS) associé à la mortalité a été déterminé à 400ng/mL (la surface sous la corbe ROC pour la FS était de 0,731 avec une valeur seuil de 400 ; la sensibilité et la spécificité étaient de 70,7 % et 68,2 %, respectivement) (p=0,002). Il y avait 29 patients (46,8 %) avec des taux de ferritine sérique≥400ng/mL. Les patients ayant un taux de ferritine sérique≥400ng/mL avaient un taux de survie faible : une ferritine≥400ng/mL a été associée à une mortalité six fois plus élevée (p=0,001).

Bien que le taux de ferritine acceptable au début du traitement par chélation soit de 1000ng/mL, le fait qu’une valeur de 400ng/mL soit associée à une moindre survie dans notre étude suggère qu’il pourrait être utile d’amorcer un traitement par chélation au début de la période. D’autres études de cas sur le sujet sont nécessaires.