Il existe une interaction entre certains troubles psychologiques comme la dépression et l’anxiété qui peuvent favoriser l’apparition d’un diabète mais aussi une mauvaise observance secondaire. Certains styles de personnalité comme les capacités d’ajustement à la maladie (coping) semblent favoriser une plus grande vulnérabilité ou bien une meilleure résilience.

Au cours du diabète de type 1, un style de coping centré sur le problème pourrait favoriser un meilleur contrôle de l’HbA1c (≪ 7,5 %) ; un style centré sur l’évitement et l’émotion aura plutôt un effet délétère au plan des complications. On peut faire l’hypothèse que ces mécanismes d’ajustement joueront aussi un rôle dans le diabète de type 2.

Le diabète de type 1 reste une maladie de l’adulte jeune où le seul traitement est l’insuline, le diabète de type 2 se présente comme une maladie de civilisation à côté des maladies cardio-vasculaires et des cancers. Actuellement, on assiste à une augmentation dramatique de sa prévalence dans les pays occidentaux. Il semble qu’un bas niveau d’éducation et de faibles ressources économiques fragilisent les personnes exposées au diabète de type 2.

Le rôle des émotions semble centrale dans la prise en charge d’une maladie chronique comme le diabète de type 2, il semble nécessaire de pouvoir proposer au cas par cas une évaluation psychologique qui pourrait permettre de différencier ce qui est de l’ordre d’un état pathologique dépressif ou névrotique d’un trouble de l’adaptation.

We know that there are some links between psychological disorders (e g anxiety and depression) and the onset of diabetes, but also of poor secondary compliancy. As some personality traits, such as coping mechanisms in the case of illness appear to play an important role in the patient’s vulnerability or greater resiliency.

During diabetes mellitus, some coping styles, focused on the problem, may enhance HbA1c control (≪7.5%); an emotional or fear-focused coping style would have a deleterious effect on diabetes complications. We hypothesize that the same psychological mechanisms will play a role in type 2 age-related diabetes.

Although diabetes mellitus (type 1) is a young adulthood disease in which the only treatment is insulin, type 2 diabetes appears as a civilization illness, together with cancer or cardiovascular diseases. Nowadays, in western countries we notice a dramatic increase in its prevalence. It seems that a low level of education and socioeconomical status make patients more vulnerable to age-related diabetes (type 2).

The emotional status seems to play an important role in the management of any chronic disease like age-related diabetes, and it appears necessary to propose a personalized psychological assessment, using coping inventories for example, to differentiate some anxiety or depressive disorders from an adaptative disorder.