L’hypertension intracrânienne idiopathique en dialyse péritonéale - 26/08/19
Résumé |
Introduction |
L’hypertension intracrânienne (HTIC) est définie par une augmentation durable de la pression intracrânienne (PIC)>15mm Hg. Sa prise en charge thérapeutique s’avère compliquée surtout en présence d’insuffisance rénale terminale.
Description claire et complète de l’expérience |
Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 45 ans aux antécédents d’HTA, insuffisant rénal chronique secondaire à une néphropathie interstitielle chronique en dialyse péritonéale depuis avril 2016. Sa diurèse est conservée. L’histoire de la maladie remonte au mois de septembre 2016 quand le patient a consulté pour céphalées, vomissements et flou visuel. Le diagnostic de HTIC idiopathique a été retenu. Il a été mis sous acétazolamide à la dose de 750mg avec dégression progressive de la posologie. En janvier 2019 le patient a présenté le même tableau clinique. Il a été remis de nouveau sous acétazolamide en diminuant la dose à 250mg.
Méthodes (une explication détaillée de votre analyse est attendue) |
Les études faites sur les propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques ainsi que sur la toxicité de l’acétazolamide chez les malades en dialyse péritonéale ont conclu qu’aux doses habituelles il y’a plus de risque d’acidose hyperchlorémique, d’ulcère gastrique et de troubles neurologiques pouvant aggraver une situation déjà précaire chez le patient insuffisant rénal. D’où une surveillance plus rapprochée en particulier des anomalies de l’équilibre acidobasique et phosphocalcique s’avère nécessaire. Le traitement chirurgical reste une alternative en cas d’échec du traitement médical.
Résultats obtenus ou attendus |
L’adaptation posologique des médicaments est primordiale notamment pour les traitements pris au long cours. Pour le cas particulier de l’acétazolamide, l’adaptation de sa posologie à la fonction rénale a permis de retarder l’échéance du traitement chirurgical consistant en la dérivation ventriculo-péritonéale qui poserait elle-même le souci de cette dérivation avec la continuation de la dialyse péritonéale.
Conclusion |
À travers cette observation, nous soulignons l’importance de la collaboration du néphrologue avec tous les intervenants dans la santé du patient dialysé.
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Vol 15 - N° 5
P. 330 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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