L’évaluation de l’état nutritionnel fait partie des critères de dialyse adéquate.

L’objectif de ce travail était d’étudier par les moyens cliniques, biologiques et les données de l’impédancemétrie l’état nutritionnel du dialysé chronique. Il s’agit d’une étude transversale faite en décembre 2018. Ont été inclus les hémodialysés chroniques depuis au moins 3 mois à raison de 3 fois par semaine. L’impédancemétrie était réalisée après la séance.

Il s’agit de 25 patients avec un âge moyen est de 50,8 ans et un sexe ratio à 3,16. L’ancienneté moyenne en hémodialyse était de 72,7 mois. L’abord vasculaire était une fistule native chez 24 patients et un cathéter chez 2 malades. Le pourcentage de réduction de l’urée était<65 % chez 5 patients et le Kt/v<1,2 chez 8. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen était à 24kg/m². Selon l’IMC, 16 malades avaient un poids normal, 4 un surpoids, 3 étaient obèses et 2 patients étaient maigres. Le taux moyen était de 39,5g/l pour l’albuminémie, 1,65g/l pour la cholestérolémie, et 9,09gg/dL pour l’hémoglobine. Dix-sept patients avaient une albuminémie supérieure à 35g/l, trois avaient une hypo-albuminémie isolée, et cinq avaient une hypo-albuminémie et une hypo-protidémie. Vingt-quatre patients avaient une nPCR supérieure ou égale à 1,4 alors qu’un malade présentait une nPCR à 1,34. Selon les résultats de l’impédancemétrie, 7 patients présentaient un déficit en masse maigre associé à un excès de masse grasse(MG) dans 6 cas. Parmi ces malades, deux étaient obèses, trois en surpoids et deux avaient un BMI normal. Parmi eux un seul malade avait une hypoalbuminémie et 3 patients avaient un Kt/v<1,2.

Les paramètres anthropométriques et biologiques paraissent insuffisants pour évaluer l’état nutritionnel du dialysé d’où l’intérêt de l’impédancemétrie.