Chirurgie conservatrice des anévrysmes sur fistules artério-veineuses : l’anévrysmorraphie - 26/08/19
Résumé |
Introduction |
La formation d’anévrysmes et de faux anévrysmes (FA) sont les complications les plus redoutées des fistules artério-veineuses (FAV). L’anévrysmorraphie représente une technique simple et efficace permettant de conserver un abord fonctionnel. L’objectif de ce travail est d’étudier les résultats du traitement chirurgical conservateur des anévrysmes sur FAV.
Méthodes |
Traitement chirurgical conservateur des anévrismes sur FAV par anévrysmoraphie avec calibrage de la veine. Nous avons mené une étude descriptive rétrospective sur une durée de 5 ans, englobant 40 patients présentant des complications anévrysmales de leurs FAV et traités par anévrysmorraphie afin d’évaluer les résultats de cette technique.
Résultats obtenus ou attendus |
Les fistules étaient huméro-céphaliques avec un taux de 42,5 %, suivies par les fistules radio-céphaliques et huméro-basiliques avec un âge moyen de 42 mois. L’indication opératoire a été posée devant une difficulté de ponction (42,5 %), une augmentation rapide du diamètre (27,5 %), une souffrance cutanée (25 %) ou une rupture (5 %). La durée moyenne vers l’évolution à la complication anévrysmale était de 6,6 mois avec un diamètre moyen au moment de la prise en charge de 3,25cm. Les anévrismes étaient localisé sur la partie moyenne de la veine de drainage dans 55 % des cas et la ponction inadéquate était l’étiologie principale (70 %). Le succès technique initial était de 100 %. La durée moyenne d’hospitalisation était de 2,35jours. La perméabilité à 3 mois, 6 mois, 12 mois et 24 mois était respectivement de 89,5 %, 81,6 %, 71 % et 63,1 %. Les facteurs prédictifs de thrombose de la FAV après anévrysmoraphie étaient le diabète (p=0,001), l’artériopathie (p=0,003), le nombre de séances de dialyses par semaine (p=0,003) et le contexte d’urgence (p=0,001).
Conclusion |
L’anévrysmorraphie est une technique simple et efficace, elle permet non seulement de conserver le caractère natif de l’abord d’hémodialyse ; d’éviter l’évolution vers la rupture mais aussi de préserver le capital veineux du patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 15 - N° 5
P. 331-332 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?