Impact de l’intégration du pharmacien dans le service de néphrologie sur la notification des effets indésirables - 26/08/19
Résumé |
Introduction |
Le recueil des effets indésirables est une étape capitale du processus de la pharmacovigilance et s’appuie essentiellement sur la notification spontanée. Néanmoins, la qualité des déclarations est hétérogène et la sous-notification reste la principale limite de ce système de veille sanitaire.
Dans le cadre de l’amélioration de la notification des effets indésirables, l’OMS encourage la mise en place de systèmes innovants et souligne le rôle important du pharmacien dans la lutte contre la iatrogénie médicamenteuse.
L’objectif de notre étude était d’évaluer l’apport de la présence du pharmacien à temps plein dans une unité de soins sur la quantité et la qualité des déclarations des effets indésirables au niveau d’un service clinique.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude d’évaluation des déclarations d’effets indésirables notifiés par le pharmacien durant la période 2 (période d’intégration au service de Néphrologie) en comparaison avec celles obtenues avec la notification spontanée durant la période 1 au niveau du service de Pharmacovigilance de l’EHU d’Oran.
Résultats obtenus ou attendus |
Notre initiative sur trois mois a permis une augmentation de 70 % du nombre de déclarations notifiés sur 08 ans.
Il est à noter que les effets indésirables spontanément notifiés étaient majoritairement des effets indésirables graves (75 %), ce qui est différent des résultats de la démarche active. En effet, comme notre démarche a concerné tous les types d’effets indésirables, ceci nous a permis de rapporter des proportions équitables d’effets graves (49,49 %) et bénins (50,51 %).
Conclusion |
Notre travail a apporté de nouvelles données quant aux effets indésirables médicamenteux dans le service de Néphrologie, tout en démontrant que l’intégration de la déclaration des effets indésirables dans le champ des activités quotidiennes du pharmacien au sein des unités de soins a un effet positif sur la sous-notification. En plus d’augmenter le nombre de déclarations d’effets indésirables, notre démarche a permis une meilleure sensibilisation des soignants et un gain de temps lors de l’enregistrement des déclarations.
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Vol 15 - N° 5
P. 353 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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