The addition of everolimus to exemestane is recommended in patients with HR+ advanced breast cancer with disease recurrence or progression following prior non-steroidal aromatase inhibitors. We report a case of radiation recall syndrome in a breast cancer patient, after introduction of everolimus. A woman with a right breast cancer underwent a mastectomy, then adjuvant chemotherapy, radiation therapy and hormonotherapy. In a phase III trial (UNIRAD protocol), she received everolimus 5 months after radiation therapy. Seven days after introduction, she was suffering from a radiation recall syndrome with exacerbation skin reactions. The exact pathophysiological mechanism of radiation recall syndrome is unknown. The combination of radiation therapy and mTor inhibitor, even sequentially, should be done with caution as several cases have already been reported.

L’évérolimus (inhibiteur de mTOR) est indiqué dans le traitement du cancer du sein évolué exprimant des récepteurs hormonaux, précédemment traité par un inhibiteur non stéroïdien de l’aromatase, en association avec l’exémestane, dès la récidive ou la progression de la maladie. Nous rapportons un cas de radiation recall syndrome après introduction d’évérolimus. Une patiente de 58 ans a été prise en charge pour un cancer du sein droit par chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie puis hormonothérapie. Dans le cadre d’un essai de phase III (protocole UNIRAD), elle a reçu un traitement par évérolimus, 5 mois après la fin de la radiothérapie. Sept jours après l’introduction, elle a été atteinte d’une exacerbation des réactions d’épithéliite. La physiopathologie du radiation recall syndrome est inconnue. L’association radiothérapie et inhibiteur de mTOR, même séquentiellement, doit être réalisée avec prudence car plusieurs cas d’exacerbation de toxicité liée à la radiothérapie ont déjà été rapportés.