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New guidelines for the prevention of imported malaria in France - 29/08/19

Mise au point : prévention du paludisme d’importation en France

Doi : 10.1016/j.medmal.2019.07.004 
S. Delaigue a, I. Signolet b, P.H. Consigny c, L. de Gentile b, E. D’Ortenzio d, P. Gautret e, F. Sorge f, C. Strady g, O. Bouchaud h,
a Service de dermatologie, centre hospitalier de Cayenne, Cayenne, France 
b Laboratoire de parasitologie-mycologie, centre hospitalier universitaire, Angers, France 
c Centre médical, consultation de pathologie infectieuse tropicale et de médecine des voyages, et centre d’infectiologie Necker-Pasteur, Institut Pasteur, Paris, France 
d Inserm, IAME, UMR 1137, université Paris Diderot, hôpital Bichat–Claude-Bernard, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, Paris, France 
e Aix-Marseille université, URMITE, UM63, CNRS 7278, IRD 198, Inserm 1095, IHU méditerranée infection, AP–HM, Marseille, France 
f Service de pédiatrie, hôpital Necker et hôpital Robert-Debré, Paris, France 
g Clinique Saint-André–Groupe Courlancy, Reims, France 
h Service des maladies infectieuses et tropicales, société de médecine des voyages, université Paris-XIII, hôpital Avicenne, 125, rue de Stalingrad, 93000 Bobigny, France 

Corresponding author.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Thursday 29 August 2019
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Highlights

Whereas all travelers should be strongly encouraged to take measures to protect themselves against mosquito bites (repellents, insecticide-treated mosquito nets, etc.), prescriptions for chemoprophylaxis should take into account the benefit-risk ratio due to the potentially serious adverse effects. For the tropical regions of Asia and America where the overall risk of contracting malaria is very low (<1/100,000), the risk generally outweighs the benefit and chemoprophylaxis is not justified for typical tourist and business trips (nights spent in urban areas where there is practically no transmission), i.e. the great majority of travelers. On the contrary, in sub-Saharan Africa where the risk of contracting malaria is 1000-fold higher, chemoprophylaxis is nearly always recommended, including long-term preventive treatment if justified for prolonged stays (expatriates).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Prevention of malaria is based on personal vector-control measures (PVCMs) to avoid mosquito bites at night and chemoprophylaxis if justified by the risk of contracting the disease. The most effective PVCM is the use of insecticide-treated mosquito nets. The decision to prescribe chemoprophylaxis, mainly to prevent Plasmodium falciparum infection, depends on the benefit-risk ratio. Overall, the risk of contracting malaria is 1,000-fold lower during a stay in the tropical regions of Asia or the Americas than in sub-Saharan Africa. For “conventional” stays (less than one month with nights spent in urban areas) in low-risk settings in tropical Asia and America, the risk of being infected with Plasmodium parasites (≤1/100,000) is equivalent or lower than that of experiencing serious adverse effects caused by chemoprophylaxis. Preventive medication is therefore no longer recommended. By contrast, in other settings and particularly in sub-Saharan Africa, chemoprophylaxis is the most effective measure against malaria. However, it is worth noting that no single preventive measure provides full protection. Regardless of the level of risk or chemoprophylaxis-related indication, protection against mosquito bites and rapid management of febrile illness after returning from an endemic area are also critical to prevent malaria. Finally, migrants of sub-Saharan origin visiting friends and relatives in their country of origin form a high-risk group who should be recommended chemoprophylaxis in the same way as any other travelers—with a preference for the least expensive molecules (doxycycline).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

La prévention du paludisme repose sur la protection personnelle contre les moustiques (PPAV) la nuit et la chimioprophylaxie si le risque le justifie. Des différentes mesures de PPAV, la moustiquaire imprégnée est la plus efficace. Les indications de la chimioprophylaxie qui visent essentiellement Plasmodium falciparum doivent reposer sur la balance bénéfice–risque. Le risque d’acquérir un paludisme est globalement 1000 fois plus faible pour un séjour en Asie ou en Amérique tropicales qu’en Afrique sub-Saharienne. Dans ces situations de faible risque, et notamment dans les séjours « conventionnels » (moins d’un mois avec nuitées en zone urbaine), où le risque d’impaludation (≤1/100 000) est équivalent voire plus faible que celui de développer un effet indésirable grave de la chimioprophylaxie, la balance n’est pas en faveur d’une prescription et il n’y a plus d’indication à une chimioprophylaxie. En revanche, lorsque l’évaluation du risque palustre justifie une chimioprophylaxie, en particulier en Afrique sub-Saharienne, elle représente la mesure préventive la plus efficace. Néanmoins, aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale. Quels que soient le niveau de risque et l’indication d’une chimioprophylaxie, il est nécessaire d’insister sur la PPAV et la prise en charge rapide d’une fièvre au retour d’une zone d’endémie. Enfin, il faut souligner que les migrants d’origine sub-Saharienne retournant temporairement dans leur pays représentent un groupe particulièrement à risque: ils doivent bénéficier d’une chimioprophylaxie au même titre que les autres voyageurs en privilégiant les molécules les moins onéreuses (doxycycline).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Imported malaria, Travelers, Chemoprophylaxis

Mots clés : Paludisme d’importation, Voyageur, Chimioprophylaxie


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