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Impact d’une organisation régionale coordonnée pour sécuriser la prise en charge des patients sous anticancéreux oraux : CHIMORAL, une étude comparative - 05/09/19

Impact of a coordinated regional organization to secure the management of patients on oral anticancer drugs: CHIMORAL, a comparative trial

Doi : 10.1016/j.bulcan.2019.03.019 
Christophe Maritaz 1, , Nathalie Gault 2, 3, Carine Roy 2, 3, Florence Tubach 4, Sylvie Burnel 1, Jean-Pierre Lotz 5
et groupe

CHIMORAL6

  Groupe CHIMORAL (par participation) : Catherine Boaziz, Astrid Lièvre, Sylvie Friard, Jean-Philippe Spano, Anne Thiellet, Gislaine Fraboulet, Isabelle Cojean-Zelek, Gaël Deplanque, Jacques Mandet, Christophe Tournigand, Jean Trédaniel, Michel Grivaux, Joël Ezenfis, Philippe Soyer, Etienne Leroy-Terquem, Jean-Bernard Auliac, Gwen-Aël L’helgouach, Patrice Maltère, Sophie Barthier.

1 Groupe hospitalier La Pitié-Salpêtrière, Réseau régional de cancérologie Île-de-France (ONCORIF), 47, boulevard de l’hôpital, 75013 Paris, France 
2 AP–HP, hôpital Bichat, département épidémiologie biostatistiques et recherche clinique, 75018 Paris, France 
3 Hôpital Bichat, Inserm, CIC-EC 1425, 75018 Paris, France 
4 Sorbonne université, Institut Pierre-Louis de santé publique, AP–HP, département biostatistique, santé publique et information médicale, hôpitaux universitaires Pitié Salpêtrière – Charles-Foix, 75013 Paris, France 
5 AP–HP, hôpitaux universitaires de l’Est parisien, hôpital Tenon, service d’oncologie médicale et de thérapie cellulaire, pôle onco-hématologie, 4, rue de la Chine, 75970 Paris cedex 20, France 

Christophe Maritaz, Groupe hospitalier La Pitié-Salpêtrière, Réseau régional de cancérologie Île-de-France (ONCORIF), 47, boulevard de l’hôpital, 75013 Paris, France.Groupe hospitalier La Pitié-Salpêtrière, Réseau régional de cancérologie Île-de-France (ONCORIF)47, boulevard de l’hôpitalParis75013France

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Résumé

Introduction

Les anticancéreux oraux ont bouleversé les pratiques hospitalières et de ville. Une meilleure coordination et un accompagnement du patient dans la gestion de son médicament et des effets indésirables par le médecin traitant, pharmacien d’officine, et infirmier libéral, pourraient améliorer la situation. L’étude CHIMORAL a évalué un modèle de coordination par les réseaux territoriaux de santé.

Méthodes

Une étude ici-ailleurs, prospective, multicentrique, comparant une prise en charge coordonnée à une prise en charge habituelle. Le critère principal était le recours à la structure hospitalière pour effet indésirable dans les 6 mois suivant l’initiation du traitement.

Résultats

Deux-cent quatre vingt patients inclus. Au total, 92 % ont eu au moins un effet indésirable, avec un nombre médian plus important dans le groupe coordonné (12,5 vs 9,0, p=0,02). Pas de différence de recours à l’hôpital selon les bras (p=0,502). Augmentation du recours aux soins de ville pour effet indésirable dans le groupe coordonné (27 % vs 16 %, p=0,009). Pas d’impact observé sur les taux de progression, la qualité de vie et l’observance. Le taux de survie globale à 6 mois est numériquement plus élevé dans le groupe coordonné (87 % vs 76 %, p=0,064).

Discussion

Ce modèle ne fait pas ressortir de différence sur le critère principal. L’absence de randomisation, la sélection des patients, la perte de puissance, et les initiatives locales de suivi de ces patients, ont pu biaiser l’analyse. Un grand nombre de recours au système de soins a été observé. Ces résultats confortent le besoin de parcours de soins dédié pour le patient avec anticancéreux oral.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Oral anticancer drugs have disrupted hospital and community practices. A better coordination and patient support for medication and adverse events management by primary care providers (general practitioner, community pharmacist and liberal nurse) could improve the situation. The CHIMORAL study evaluated a model of coordination by territorial health networks.

Methods

A here and elsewhere, prospective and multicentric study, comparing coordinated care with standard care. Primary outcome was the use of the hospital structure for adverse events within 6 months of initiating treatment.

Results

In all, 283 patients were included. 92% had at least one adverse event, with a higher median number in the coordinated group (12.5 vs. 9.0, P=0.02). No difference in hospital use by arm (P=0.502). Increase in the use of community care for adverse events in the coordinated group (27% vs. 16%, P=0.009). No observed impact on progression rates, quality of life and treatment adherence. The overall survival rate at 6 months is numerically higher in the coordinated group (87% vs. 76%, P=0.064).

Discussion

This model does not show any difference on the primary endpoint. The lack of randomization, patient selection, power loss, and local initiatives to monitor these patients may have biased the analysis. A large number of uses of the healthcare system were observed. These results confirm the need for a dedicated care pathway for the patient with oral anticancer drugs.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Anticancéreux oraux, Parcours de soins, Coordination, Réseaux de santé, Cohorte

Keywords : Oral anticancer drugs, Care pathway, Coordination, Healthcare networks, Cohort study


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Vol 106 - N° 9

P. 734-746 - septembre 2019 Retour au numéro
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